Ma vie amoureuse en 16 garçons

AVERY : Mon premier petit copain n'était pas mon petit copain... mais mon mari.

COCO : Ça y est, tu dramatises déjà à fond.

AVERY : Il faut bien appâter le lecteur...

Elle m'a attiré à elle, comme si j'étais de la limaille de fer et elle du néodyme-fer-bore. Irrésistible.

On ne largue pas une fille comme Avery ! Mais Luke a un sens de l’éthique super développé, ou un truc du genre. Il ne pouvait pas continuer à sortir avec elle s’il ne le « sentait plus ». Il aurait trouvé ça malhonnête. Comme s’il lui mentait. Ce mec est dingue, franchement… En quoi emmener la plus belle fille du lycée au bal peut constituer un conflit moral ?! Est-ce que Coco Kim est mon âme sœur ? Non. Mais elle sera à tomber sur les photos du bal. Alors mon conseil : « Prends sur toi, mec, et va louer un costard. »

Il y a dix-sept ans, un magnifique bébé tout blond voyait le jour sous le franc soleil de San Anselmo, en Californie. Son nom : Avery Dennis.

AVERY : C'est l'endroit le moins propice aux révélations que j'ai eu la révélation : en plein cours d'histoire.

FABRIZIO: Oui, j'avais déjà été amoureux. Cent fois au moins! Un millier! Mais chaque amour est différent. Et Avery était...à part.

HUTCH: Un cliché sur pattes, ce mec.

COCO: Est-ce qu'Avery a déjà été amoureuse? Hum... Bonne question. Vous savez quoi? Je ne crois pas.

HUTCH: Est-ce que je me rappelle avoir vu Avery à la fête? bien sûr. Je ne la connaissais pas, mais c'était difficile de la louper. Cheveux super longs, très blonds, et vêtue d'un bikini rose fluo. Et puis, je dois préciser que Liam l'a désignée en disant: "Cette fille, c'est mon ex." Après quoi, il a marmonné quelques mots sur le fait qu'il avait choisi de "reprendre sa liberté". Je l'ai pris pour un mythomane ... et un dingue. Mais comme il avait l'air vraiment passionné de jeux de société, je l'ai tout de même gardé comme ami.

LIAM: Les gens s'imaginent toujours que je mens quand je dis que je suis sorti avec Avery. Je suis habitué.

HUTCH: Comment analyser cette passion? Av' aime les histoires qui se terminent par une séparation? Reproduisait-elle inconsciemment le modèle de "Vacances Romaines" en abandonnant tous ses "Gregory Peck" pour aller vers de nouvelles aventures? Ou au contraire, ce film la toucherait-il parce qu'il reflétait sa propre expérience? En résumé: est-ce la vie qui imite l'art ou l'art qui imite la vie?

Note de l'auteur: Stop, avec les questions
rhétoricopsychologiques...

AU COMMENCEMENT

Avery : C'est à l'endroit le moins propices aux révélations que j'ai eu la révélations : en plein cours d'histoire.

Mme Segerson, super prof d'histoire que j'adore : Avery n'est pas une élève très attentive. Elle prend beaucoup de notes, mais plutôt pour pouvoir utiliser plein de stylos de couleur. Pourtant, tout à changé le jour où j'ai démarré un nouveau chapitre avec ma classe : l'histoire orale.

Avery : L'histoire orale, pour faire court, c'est de l'histoire basée sur des conversations. On interroge les gens sur un ait auquel ils ont assité et on reconstitue le passée à travers leurs témoignages. [...]