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Critique de Billie72
Le journaliste de Mediapart Matthieu Suc s'intéresse à l'action des “forces de l'ordre” le vendredi 13 novembre 2015 et lors de l'enquête qui s'ensuivit.
Au « présent de narration » qui donne une glaçante impression de « direct », Matthieu Suc relate minute par minute l'enchaînement, ou plutôt la simultanéité des attaques dans plusieurs bars et restaurants des Xe et XIe arrondissements de Paris, au Stade de France et au Bataclan.
Face à l'urgence extrême, à l'inédit de la situation, des pompiers, des policiers sous-équipés, des militaires se mobilisent pour sauver des vies.
« Ce jour-là, on n'a pas obéi aux ordres », se rappelle Michel un gardien de la paix.
Chaos. Panique. Terreur. Effroi.
Puis très vite les secours s'organisent. Chacune des six scènes de crime est prise en charge par un poste de commandement orchestrant les actions de la police technique et scientifique, l'aide aux victimes, le recueil de témoignages, etc.
Bain de sang. Otages. Blessés hagards. Cadavres.
S'il est évidemment question de la peur effroyable ressentie par les victimes, de l'état de choc des survivants et des sauveteurs, l'auteur s'attache surtout au travail des sauveteurs puis à celui des enquêteurs, sur notre sol et hors frontières.
Divisé en quatre parties, l'enquête de Matthieu Suc s'achève par les dix mois de procès, de septembre 2021 à juin 2022.
Les rescapés, les proches des victimes porteront toujours des séquelles de ce funeste vendredi 13. Les secouristes aussi.
« Personne n'est revenu indemne de cette nuit-là. »
À lire.
Au « présent de narration » qui donne une glaçante impression de « direct », Matthieu Suc relate minute par minute l'enchaînement, ou plutôt la simultanéité des attaques dans plusieurs bars et restaurants des Xe et XIe arrondissements de Paris, au Stade de France et au Bataclan.
Face à l'urgence extrême, à l'inédit de la situation, des pompiers, des policiers sous-équipés, des militaires se mobilisent pour sauver des vies.
« Ce jour-là, on n'a pas obéi aux ordres », se rappelle Michel un gardien de la paix.
Chaos. Panique. Terreur. Effroi.
Puis très vite les secours s'organisent. Chacune des six scènes de crime est prise en charge par un poste de commandement orchestrant les actions de la police technique et scientifique, l'aide aux victimes, le recueil de témoignages, etc.
Bain de sang. Otages. Blessés hagards. Cadavres.
S'il est évidemment question de la peur effroyable ressentie par les victimes, de l'état de choc des survivants et des sauveteurs, l'auteur s'attache surtout au travail des sauveteurs puis à celui des enquêteurs, sur notre sol et hors frontières.
Divisé en quatre parties, l'enquête de Matthieu Suc s'achève par les dix mois de procès, de septembre 2021 à juin 2022.
Les rescapés, les proches des victimes porteront toujours des séquelles de ce funeste vendredi 13. Les secouristes aussi.
« Personne n'est revenu indemne de cette nuit-là. »
À lire.
