AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de miriam


Bucarest, 1993. Peu de temps après la chute de Ceausescu.

"On attendait tous quelque miracle. Tu te rappelles les années quatre-vingt avec tous leurs secrets et leur histoire jamais dite?"

Vespasien Moïse né avec une marque bizarre sur la poitrine - la carte de Bucarest - devient le Maitre d'une secte un peu étrange qui rassemble toutes sortes d'originaux et de paumés, un savant le docteur Arghir qui explique tout en terme de vibrations, un professeur d'histoire le Docteur Diaconescu, un Troubadour, rock ou folk, un riche homme d'affaires, des marginaux....Les théories les plus farfelues co-éxistent avec le miracle d'une lotion capillaire, l'hypothèse d'un astre jumeau du soleil, celle que le Roumain, la langue la plus ancienne, vieille de 7000 ans, est une sorte de code ésotérique et médical....

Si l'histoire contemporaine roumaine, la transition entre le régime communiste et le capitalisme, m'intéresse beaucoup, les élucubrations mystiques des sectes m'ennuient profondément. Si le livre ne m'avait pas été offert dans le cadre de la Masse Critique par Babélio, j'aurais sans doute refermé le bouquin après une trentaine de pages. Une critique est attendue, il me faut donc persévérer. Et je ne l'ai pas regretté.

Livre de Bucarest, comme Moscou pour le Maitre et Marguerite. Pourquoi ai-je pensé à Boulgakov? sans doute à cause du chat-espion. Mais Boulgakov est un génie tandis que Venu du temps Dièse est un peu laborieux pour le lecteur étranger. J'aime lire la littérature étrangère dépaysante. J'ai plaisir à convoquer mes souvenirs de notre passage à Bucarest. J'ai également conscience de passer à côté de l'essentiel du livre. de très nombreuses notes en bas de page expliquent les intentions de l'auteur qui détourne ironiquement les écrits des poètes roumains célèbres ou des hommes politiques. Évidemment, cet aspect n'est pas accessible au lecteur non-roumain.

Est-ce un témoignage du post-communisme en Roumanie, comme l'affirme le 4ème de couverture? Les sectes, les fascistes, les satanistes, les stéphanistes( partisans du Roi Étienne 1757-1504, ressuscité pour l'occasion. ).... ont-ils existé, se sont-ils castagnés, comme le raconte le roman ????

Est-ce plutôt une allégorie délirante, une bouffonnerie, sortie de l'imagination fertile de l'auteur? Je suis bien incapable de discerner l'exagération hénaurme de la critique ciblée. Les seuls personnages doués d'une sorte de rationalité sont les policiers chargés de la surveillance des sectes et autres mouvements politiques. Ne sont-ils pas les héritiers de la terrible Securitate?



Et le temps dièse sera encore pour moi un mystère, et sectes et théories fumeuses ont encore un certain avenir. Ainsi que les romans délirants....
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}