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Critique de Gaoulette


La trame du portable échangé vu et revu. Mais cependant certains auteures s'en sortent mieux que d'autres et trouvent des idées originales.
Ici nous sommes dans la littérature jeunesse et je n'avais encore jamais lu cette trame dans ce genre. L'émotion n'est pas le leitmotiv de l'auteure et c'est bien dommage, elle se loupe un peu. Il en manquait cruellement. Keeley et Zach sont jumeaux et elle vit dans son ombre. Il est la star quaterback du lycée. Son frère est populaire et intelligent et Keeley supporte tout cela sans broncher. Il abuse particulièrement de la gentillesse de sa soeur et il en devient possessif. Keeley a une meilleure amie pas très présente qui lui en demande beaucoup et donne très rarement. Et puis un jour elle perd son portable et se retrouve à communiquer avec Tavin qui détient le sien. Un mobile échangé et une relation épistolaire qui commence. Une rencontre improbable et des échanges cocasses. Mais voila la mayonnaise ne prend pas du tout. L'auteure nous saoule avec cette concurrence entre quaterback, mal exploité à mon gout. le secret de Tavin aurait pu être mieux traité, joué un peu sur la rivalité, faire intervenir les copains. On ne sait pas où l'on est chronologiquement. Premier trimestre pour Keeley et Tavin? Comment gère t'il la relation amoureuse, l'école et le sport? Cette histoire d'amour est survolée. L'auteure a voulu jouer avec le dilemme de Keeley et c'est un flop complet.
Son histoire partait d'un bon sentiment mais à vouloir traiter plusieurs points on ne va pas au bout des choses. Voila pour moi cela ne match pas. J'ai connu bien mieux en littérature jeunesse. Il manque un message fort, des personnages plus travaillés, une trame mieux maitrisée.
Par contre, je note que l'auteure sait écrire, sa plume est fluide et agréable et cela évite la catastrophe. Par contre ma note semble mauvaise mais j'ai parlé d'un point de vue adulte. Un public au alentours de 13 ans est parfaitement adapté pour apprécier Textrovert. Je préfère les émotions fortes en Young adult. Lyndssay Summers est trop bisounours à mon gout.
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