AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de polarjazz


C'est un ambitieux roman policier suédois qu' « Une vie de poupée » d'Erik Axl Sund. Les thèmes principaux sont la prostitution infantile et la pédophilie. Les personnages de Mercy et Nova sont attachants. Elles sont deux adolescentes, ensemble parce que plus fortes qui traversent ce récit dans une belle cylindrée gris métallisé volée à un assassin pédophile. Mercy est originaire du Nigéria. Elle y vit entre un père, une mère et deux frères jumeaux. Elle fait l'expérience du viol lors d'un raid de Boko Haram. Son père, homosexuel, est dénoncé. La famille doit fuir en Europe, vers la Suède (pays mythique ?). Nova vit avec sa mère et son beau-père. Son frère surnommé Nounours a fui le domicile familial. Nova découvre la sexualité à treize ans ainsi que la drogue et l'alcool. Son corps semble être une excroissance d'elle-même. Les deux adolescentes se rencontrent Au Chaudron, un centre pour mineures. Elles racontent leur histoire à Love Martinsson, psychologue.
La police suédoise est représentée par le détective Kevin Jonsson. Il cache un yoyo rouge dans sa poche et est fan de cinéma. Il intervient lors de la découverte du corps d'une adolescente, Tara. D'abord considéré comme un suicide, la mort est requalifiée en meurtre. C'est par ce biais que le lecteur est confronté au « Marionnettiste ». Il traque ses proies sur la toile.
C'est brouillon. Les chapitres sont courts et changent de point de vue sans arrêt. Cela interrompt l'élan de la narration. La force du roman est dans l'histoire de Mercy et Nova. C'est dommage. La matière est là mais elle n'est pas exploitée avec habileté.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}