AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 129 notes

Une vie de poupée de Erik Axl Sund est un polar nordique à la fois magnifique et d'une brutalité à lire. Ici on parle de pédopornographie et des âmes noirs qui profite pour l'argent et le sexe pour assouvir cette clientèle abominable qui la plupart du temps avec un vernis d'honnêteté et d'une vie communautaire exemplaire. Ici nous avons deux jeunes filles de quatorze ans, une qui viens du Moyen-Orient et l'autre d'une famille suédoise pris dans l'engrenage de la prostitution juvénile et enrôlés dans des films porno. Les enquêteurs de la police sont au bout du rouleau par tant d'horreurs qu'ils visionnent pour leurs enquêtes. Un roman super bien écrit presqu'un poème tant que les mots et l'espoir qu'il suscite, malgré les larmes de mon coeur à lire cette prose je peux dire que ce bouquin est une oeuvre d'art que j'ai tenu tout au long de cette lecture. Un livre évènement une abomination de notre époque avec une ampleur que je ne soupçonnais pas.
Commenter  J’apprécie          170
Au début, j'ai assez accroché à l'histoire; j'ai bien aimé les en-tête des chapitres, avec une phrase contenue dans ledit chapitre, et une indication spatio-temporelle. Par la sute, ça c'est vraiment gâté :
- Beaucoup (trop) de citations en anglais que je n'ai pas comprises, n'ayant jamais étudié cette langue. Au lycée, j'ai eu la chance de faire italiien en première langue, et lettres classiques ensuite, donc grec. Je suis méditerranéen à fond: italien, espagnol, grec. L'anglais n'est pas dans ma culture.
- Les noms se sont un peu mélangés: Vera, Tara, Nova, Freja, Yrsa...
- Des explications techniques qui ne m'ont rien expliqué: moi, les fréquences de 50 hertz...
- J'ai trouvé le récit lassant : bites, pipes et trous, jusqu'à saturation.
- J'ai eu à un certain moment la nette impression d'être un voyeur, et ça m'a gêné.

Qu'ont voulu faire les auteurs ? Montrer comment de pauvres filles se laissent abuser, et finissent dans la pornographie et la prostitution ? Ils auraient pu faire plus court, et le message n'en aurait été que plus percutant.
Je ne suis pas pudibond, ni même pudique, mais trop c'est trop. En même temps, force est de reconnaître qu'ils ont su plaire à un certain lectorat.
Commenter  J’apprécie          120
Les thrillers scandinaves sont maintenant comme du sable sur la plage et pour se démarquer de la foule des romans à suspense (pour la plupart de très bonne qualité) de Suède, du Danemark, de Norvège etc., il faut beaucoup plus qu'une atmosphère sombre, enquêteurs traumatisés ou meurtres brutaux.

"Une vie de poupée", n'est ni un thriller classique, ni un thriller psychologique mais plutôt un mélange des genres où des destins individuels se réunissent presque avec désinvolture pour former une sorte de thriller policier. Il ne s'agit pas de chercher des indices ou d'interroger des témoins, mais plutôt des histoires de vie des personnes impliquées et encore une fois , on nous montre comment certains faits survenus dans l'enfance peuvent nous "hanter" tout au long de notre vie.
Je ne vais pas vous dévoiler autre chose du contenu de ce livre car ,comme vous allez voir en le lisant, chaque détail a son importance et chaque chose doit être découverte dans son temps.
Ce roman, est tout sauf léger et si vous ne voulez pas être confronté à des abus sexuels et à la pédophilie pendant la lecture, vous devriez éviter ce livre - car vous tombez sur de telles atrocités dans presque tous les chapitres.
Cependant, Eriksson et Sundquist (duo d'auteurs sous le pseudo Erik Axl Sund) ne décrivent pas ces scènes de manière voyeuriste, mais plutôt froide et distante et laissent surtout des détails spécifiques à l'imagination de leurs lecteurs - la véritable horreur ici se déroule souvent dans la tête. En fait, ce récit sobre capture parfaitement l'état terne dans lequel se trouvent tant de personnages de ce livre.
Même s'il me semble un peu improbable que presque tous les personnages de cette histoire soient en réalité porteurs du même traumatisme et que parfois les coïncidences sont trop grandes pour être crédibles, il ne fait en réalité aucun doute qu'une grande partie des choses décrites dans ce livre sont en fait une triste réalité - et c'est exactement ce qui rend "Une vie de poupée" si choquant.
Malheureusement, il me manque finalement une enquête passionnante qui fonctionne comme un fil rouge tiré à travers le roman. Avec un très grand nombre de personnages, les auteurs font des allers-retours vers un grand nombre de lieux déroutants, la distinction entre personnages principaux et secondaires n'étant pas non plus très claire. Même si le premier tiers était assez convaincant, le reste du roman stagne et semble malheureusement un peu banal jusqu'à la fin, puisqu'il n'y a pas de tension montante, ni une fin extraordinaire.
Malgré tout, j'ai passé un bon moment (même si j'ai l'air d'une dingue en disant cela pour ce genre de roman). Les chapitres sont assez courts et addictifs. Ce n'est peut-être pas le meilleur thriller que j'ai lu, mais les fans du genre, sauront l'apprécier.
Commenter  J’apprécie          90
Quand on me dit qu'un roman est dur, cela titille ma curiosité. J'aime quand un auteur ne s'auto-censure pas de peur de déplaire à un lectorat peut-être trop sensible. Une vie de poupée parle de pédo-pornographie et de pédo-prostitution. Et le duo Erik Axl Sund (alias Jerker Eriksson et Håkan Axlander Sundquist) ne se prive pas de nous mettre le nez dans la merde du monde. Et ça pue. Ça tort le ventre et le malaise plane tout au long de la lecture d'Une vie de poupée.

Une des forces de ce roman, c'est la narration éclatée. Je conseille d'être concentré un minimum car les auteurs basculent d'une scène à l'autre, différents personnages, différentes époques, des pièces de puzzle disparates qui ne forme une image qu'à la fin.

Et tandis qu'on pense être dans un roman brut de décoffrage, vulgaire, racoleur, Erik Axl Sund y ajoute une portée sociale et romanesque très plaisante. On en apprend pas mal sur le laxisme judiciaire de la Suède. J'ai beaucoup aimé. Une vie de poupée est sous-titré Mélancolie grise et je vois dans leur bibliographie qu'Erik Axl Sund ont un autre roman sous-titré Mélancolie noire, sans lien apparent, mais forcement lié dans un certain sens.
Lien : http://livrepoche.fr/une-vie..
Commenter  J’apprécie          70
Une vie de poupée, mais pas une vie de princesse. Une poupée plutôt désarticulée, malmenée et violentée… Erik Axl Sund, cet auteur suédois qui en cache deux en vérité, offre une lecture bien sombre de ce que peut être la vie de jeunes filles dans le monde d'aujourd'hui.

Un polar sous-titré Mélancolie grise et qui fait partie de la nouvelle trilogie des deux comparses Jerker Eriksson et Håkan Axlander Sundquist : Mélancolie noire a démarré en 2015 par Les corps de verre et se poursuit donc avec Une vie de poupée sorti en janvier 2021.



Le premier chapitre s'ouvre en italique sur l'arrivée d'une jeune fille, mineure isolée, en Suède dans un camp de réfugiés et ça démarre mal : « Blottis-toi dans ton lit givré d'aiguilles de sapin, petite fille noire, si noire au-dehors et à l'intérieur, si froide et gelée que le noir t'engloutit tout entière. Tu es une putain et une meurtrière. »

Elle, c'est Mercy. Elle a fui le Nigeria, en proie aux exactions islamistes et aux attaques par Boko Haram contre sa famille, chrétienne, et son père, homosexuel. Après un affreux périple à travers l'Europe, elle rejoint la Suède. Et finit par atterrir au Chaudron, un foyer pour jeunes filles abusées sexuellement. Elle va y rencontrer Nova, jeune suédoise, elle aussi à la dérive, victime d'abus et d'un maître-chanteur au sein de son cercle familial. Nova et Mercy vont former un duo fusionnel et combatif « à la vie, à la mort, à la prostitution ! ». C'est le début d'une échappée sauvage et violente où elles n'ont plus rien à perdre. Elles rêvent de soleil et d'une vie à Sunset Beach en Californie… elles ne trouveront que violence, pornographie et désolation.

Derrière ce duo, Erik Axl Sund tisse un décor bien sombre et effrayant : celui de la pédo-pornographie et de la cybercriminalité. Autour du duo gravitent des personnages qui contribuent à nous plonger dans un univers désolant : Love Martisson, directeur du foyer et thérapeute, qui carbure aux anti-dépresseurs et aux somnifères ; Freja, cette jeune fille du foyer qui a disparu sans laisser de traces… ; Kevin Jonsson, policier solitaire à la Criminelle, spécialiste des méthodes de traque des pédophiles sur internet ; Tara, cette jeune fille retrouvée morte au pied de son immeuble et dont le suicide maquillé est le point de départ d'une enquête sur le Marionnettiste, prédateur sexuel qui sévit auprès de tout ce petit monde…

Une enquête glaçante où les personnages sont rattrapés par leur passé et où chaque fuite en avant se termine dans un abîme encore plus sordide… Une écriture incisive et morcelée, par courts chapitres où l'on passe d'un personnage à l'autre ou d'une époque à l'autre. Cela rythme le récit mais il faut rester attentif pour suivre tous les détails et chaque histoire.
Des détails et des histoires qui peuvent parfois – souvent même – donner la nausée, tant ils sont crus, violents et cruels. Un polar à réserver aux âmes non sensibles assurément.

A éviter aussi si vous ne supportez pas les diatribes violentes contre les hommes ; ces derniers en prennent vraiment pour leur matricule dans ce roman :
« Ils sont responsables de neuf accidents de la route sur dix. Et ils aiment faire souffrir les animaux… Sur mille personnes qui aiment baiser avec d'autres espèces, par exemple des vaches, des chèvres, des chiots ou des petits poussins sans défense, neuf cent quatre-vingt-dix-neuf sont des hommes, et la femme qui accepte de se faire enfiler par une bite de cheval y a été forcée par un homme.
– Ils ont inventé les viols en réunion, les bombes atomiques et les chaises électriques.
– Mais qu'est-ce qui leur a donc pris ?
– Ils ont tellement confiance en eux-mêmes. Ils savent tout sur tout. Mais ua fond, ils ne sont qu'une grosse erreur, un raté de l'évolution. Oui, la seule chose positive chez eux, c'est que genre un milliard de fois par jour ils se tabassent ou se démolissent. Pourquoi ont-ils seulement le droit de vote ?
– Tuer dix hommes choisis au hasard, c'est empêcher quarante-huit actes violents, dit-elle. Dont des meurtres et des abus sexuels sur enfants. Tous les hommes devraient, dès l'instant de leur naissance, être encouragés au suicide ». (p. 365) et (p.10)

A noter : ce roman peut être lu de façon tout à fait indépendante du premier opus de la trilogie, Les corps de verre.
Lien : https://deambulationsrennais..
Commenter  J’apprécie          60
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne.
Je me familiarise peu à peu aux polars nordiques et j'avoue y prendre goût, surtout quand je lis un excellent roman comme Une vie de poupée.
Pour commencer, les prénoms des personnages sont prononçables et permettent d'identifier les personnages. C'est une chose qui me déplait beaucoup dans certains romans notamment les polars asiatiques ou d'autres romans nordiques que j'ai pu lire, quand on ne sait plus si le personnage est masculin ou féminin ou, pire, quand on ne se souvient plus de qui est qui. Quand ça arrive, je ferme le bouquin définitivement.
Ensuite, l'intrigue. Partant d'une enquête criminelle, une jeune fille défenestrée, le roman comporte une autre piste policière qui se focalise sur la pédophilie et pire encore, la porno pédophilie.
Les auteurs abordent non seulement ce thème révoltant mais aussi celui des réfugiés qui, ici les enfants, sont parfois l'objet d'un commerce d'êtres humains à leur arrivée sur une côté Européenne, puis dans tous les pays susceptibles de les « accueillir ».
Autant prévenir, ce roman comporte des scènes très explicites et doit être réservé à un public, si ce n'est averti, qui n'a pas l'âme sensible. On ne parle pas ici d'une débauche de scènes sanglantes…
On fait la connaissance d'un flic, Kevin, qui va être plus que malmené psychologiquement par cette double enquête, lui-même ayant été victime d'un oncle un peu trop affectueux alors qu'il avait 9 ans.
D'un côté du meurtre déguisé en suicide d'une adolescente sous l'emprise du Marionnettiste, pédophile insaisissable. de l'autre, la disparition de Mercy et Nova d'un foyer d'accueil. Mercy et Nova représentent les deux facettes du thème abordé.
Mercy est réfugiée. Elle a perdu toute sa famille sur l'embarcation qui devait les amener en Grèce. Escroquée par les passeurs, violée dans son pays et dans celui qui l'accueillera, l'Allemagne, elle apprend à survivre. Nova elle a été victime d'abus dans un cercle de proches. Elles fuient toutes les deux, se racontent leurs passés, comme deux mini Thelma et Louise, si jeunes, si détruites.
Pour résumer, c'est un excellent polar, très bien mené, mais violent et dur à lire parfois, effrayant car il montre qu'il existe des monstres qui n'ont vraiment plus rien d'humain, bien pire que ce que l'on pourrait imaginer.
A lire, vraiment.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
Commenter  J’apprécie          50
C'est un ambitieux roman policier suédois qu' « Une vie de poupée » d'Erik Axl Sund. Les thèmes principaux sont la prostitution infantile et la pédophilie. Les personnages de Mercy et Nova sont attachants. Elles sont deux adolescentes, ensemble parce que plus fortes qui traversent ce récit dans une belle cylindrée gris métallisé volée à un assassin pédophile. Mercy est originaire du Nigéria. Elle y vit entre un père, une mère et deux frères jumeaux. Elle fait l'expérience du viol lors d'un raid de Boko Haram. Son père, homosexuel, est dénoncé. La famille doit fuir en Europe, vers la Suède (pays mythique ?). Nova vit avec sa mère et son beau-père. Son frère surnommé Nounours a fui le domicile familial. Nova découvre la sexualité à treize ans ainsi que la drogue et l'alcool. Son corps semble être une excroissance d'elle-même. Les deux adolescentes se rencontrent Au Chaudron, un centre pour mineures. Elles racontent leur histoire à Love Martinsson, psychologue.
La police suédoise est représentée par le détective Kevin Jonsson. Il cache un yoyo rouge dans sa poche et est fan de cinéma. Il intervient lors de la découverte du corps d'une adolescente, Tara. D'abord considéré comme un suicide, la mort est requalifiée en meurtre. C'est par ce biais que le lecteur est confronté au « Marionnettiste ». Il traque ses proies sur la toile.
C'est brouillon. Les chapitres sont courts et changent de point de vue sans arrêt. Cela interrompt l'élan de la narration. La force du roman est dans l'histoire de Mercy et Nova. C'est dommage. La matière est là mais elle n'est pas exploitée avec habileté.
Commenter  J’apprécie          40
Un peu sans queue ni tête, j'ai eu du mal à accrocher, mais je suis allé jusqu'au bout. Je n'ai peut être pas compris l'histoire, qui me parait un peu légère. Il y a plusieurs histoires qui se télescope avec des retours en arrière assez compliqués à suivre.
Commenter  J’apprécie          40
J'avoue que j'ai du mal avec les auteurs scandinaves. Il y en a deux ou trois avec lesquels ça se passe bien, et d'autres bof bof. Erik Axl Sund font partie de la première catégorie. le duo suédois m'a donné des frissons d'angoisse avec leur trilogie « Les visages de Victoria Bergam », lue il y a quelques années.

« Une vie de poupée » est le second opus d'une nouvelle série, « Mélancolie ». le premier étant « Les corps de verre », publié en France en 2015. Mais il peut tout à fait se lire indépendamment. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait !

Dans ce nouveau roman, nous allons suivre trois personnages vraiment forts : Mercy et Nova, 16 ans, dont l'amitié sera sans faille, et Kevin Jonsson, commissaire de police à Rikskrim.

Mercy a fui son pays, le Nigéria et les atrocités menées par Boko Haram. Propulsée en Suède, elle a du se prostituer pour tenter de s'en sortir. Nova, quant à elle, a fui sa famille, victime d'un pédophile. Deux enfances volées, deux jeunes filles paumées, deux amitiés, deux destins. Au lieu de jouer à la poupée, ce sont elles qui serviront de jouet, à la merci de monstres sans scrupules. Kevin travaille sur la pédo-pornographie. Ce qui va raviver de sales souvenirs, faisant remonter son passé qu'il avait bien tenté d'enfuir loin dans les méandres de son subconscient.

Les personnages secondaires sont tout autant bordeline, rassurez-vous. Chacun cache quelque chose. A travers des chapitres courts, alternant présent et passé, sous la voix des divers personnages, les auteurs nous dépeignent un pan extrêmement sombre de notre société. La pédo-pornographie, la prostitution, le trafic sexuel, ce roman plonge dans les ténèbres les plus noires. le pire, c'est qu'elles sont courantes. Ajoutez à cela les dérives de la religion, l'immigration, les réfugiés, le féminisme, et vous obtenez un roman d'une rare densité. L'histoire est brute, glauque et obscure. Notre duo navigue très habilement dans les représentations d'abus et de misère mais toutefois sans jamais tomber dans le macabre et encore moins dans la banalisation. La justesse de plume est admirable.

L'écriture est brutale, crue, trash, habile, réussissant à toucher les nerfs du lecteur. Les mots claquent et tranchent dans le vif, imprégnant le lecteur jusqu'à l'os. le rythme est soutenu, le récit se révèle passionnant, malgré les abominations. Les références cinématographiques sont innombrables et apportent un peu de légèreté à l'ensemble.

Attention aux âmes sensibles, le sujet est délicat, certaines scènes peuvent être insoutenables. Les auteurs consolident leur place de maîtres du genre. Un régal ! « Mélancolie grise » ? C'est quand même bien noir, je trouve. Même si l'on aperçoit un peu de lumière à certains moments…Inutile de vous dire que je vais dévorer le premier tome en attendant la parution du troisième !

« Espérer un coup dur est statistiquement beaucoup plus sûr qu'espérer un miracle. »

#uneviedepoupée #mélancoliegrise #actessud #erikaxlsund
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
Commenter  J’apprécie          40
Une vie de poupée d'Erik Axl Sund est réservé à un public averti.
En effet, les thèmes abordés et les scènes violentes avec des jeunes filles, voir de très jeunes filles dans le milieu de la prostitution, de la pédo-pornographie, peut vraiment déstabiliser le lecteur.
On suit principalement deux jeunes filles, Nova, suédoise qui est tombée très jeune sous l'emprise d'un pédophile, et Mercy native du Nigéria, victime de Boko Haram, arrivée en Suède en tant que sans papier, qui se retrouve seule et qui va se prostituer pour essayer de s'en sortir. Elles font connaissance dans un foyer et rêvent d'une vie loin de là et pour ça sont prêtes à tout.
Des enquêteurs de police sont sur la piste de ces pédophiles et Kevin, dont son père vient de mourir, en fait une affaire personnelle.
Le roman est fait de façon très particulière, les chapitres alternent entre la vie présente de Nova et Mercy, leur passé, Kevin et son enquête et son passé également, un des pédophile dans son présent et par moment c'est un peu dur de suivre les événements.
Mais l'intrigue nous tient tout le long du roman, et l'abomination des faits nous pousse à faire défiler les pages pour vite sortir de cette ambiance violente.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (437) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..