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Critique de bdelhausse


Un peu plus difficile d'accès que le précédent, même si les principes de management sont moins présents.

Après avoir réglé les problèmes liés aux mangas papier et digitaux, Protect est approchée par un concepteur de jeux vidéos "has been" car occupant un segment très réduit des jeux de smartphones. Les Japonais ont des téléphones portables très spécifiques, les Galapagos, qui ont vu se développer de petits jeux ultra-rapides attisant la soif de dépenser des joueurs.

C'est là que Miso Suzuki entend mettre les pieds dans un manga assez profond si on veut bien se donner la peine de s'y plonger. Suzuki (même si c'est schématique et raccourci) va aborder la fièvre du jeu et le développement de stratégies commerciales autour des jeux. comment piéger le consommateur et l'amener à dépenser des fortunes pour des jeux -finalement- idiots? Voilà une excellente question.

Miso Suzuki développe un contexte de geeks finis... qui s'excitent en voyant arriver la stagiaire de Protect sous une fausse identité, afin de piéger le principal concepteur de la boîte. Ces geeks qui semblent n'avoir jamais vu une femme sont plus vrais que nature, à mon avis. Comme pour le tome 1, on sent le vécu dans ce que raconte Miso Suzuki.

De nouveau, chiifres, graphiques, analyse, principes de management abondent. Mais de nouveau aussi, cela passe comme une lettre à la poste. J'ai encore passé un bon moment, parfois un peu exotique car Miso Suzuki rend bien les spécificités de la société japonaise.
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