AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Je vais encore radoter. C'est très bien dessiné, le mangaka connaît par coeur les codes du shonen nekketsu et maîtrise parfaitement les vibes de l'epicness et du tragicness to the max avec la force de l'espoir et de l'amitié et tutti quanti…
Après les Seven Deadly Sins combattant le Roi des Démons réincarnés dans un nouveau corps pour délivrer Méliodas, bis répétita et voici Méliodas et Elisabeth qui combattent le Roi des Démons réincarné dans un nouveau corps pour délivrer protéger les Seven Deadly Sins et délivrer la nouvelle victime du Roi des Démons. Comme dans le combat précédent, et c'est que le bât blesse car aussi bien fait soit-il c'est complètement répétitif, le Roi des Démons endort son hôte (ici Zeldris) dans un monde intérieur illusoire (où ici Gerda demande à Zeldris de tout laisser tomber et de s'endormir pour l'éternité). Méliodas et Elisabeth combine leurs pouvoirs démoniaques et angéliques pour réveiller Zeldris et neutraliser le Roi des Démons qui gagne en puissance et qui sera invincible quand il retrouva son pouvoir « The Ruler ».
Pour que les renforts n'arrivent trop vite le Roi des Démons a lâché un kaijû sur Britannia, à savoir un « Indura de Faveur » capable de se démultiplier presque à l'infini via un système de spores (faut arrêter avec les délires vidéo-horrifiques hein) qui doit occuper tous les autres personnages de la saga. Mais la force de l'espoir et de l'amitié fini par triompher, et c'est les Seven Deadly Sins au grand complet et ayant effectué tous leurs power-up qui s'affichent dans le cliffhanger de fin : un pour tous, et tous pour un !

C'est très bien, mais c'est le chemin pour arriver là qui ne va pas : c'est la plus longue série de l'auteur, et on voit bien qu'il a pataugé dans la semoule à plusieurs moments (les résurrections fumées, les personnages qui changent de camp, les crises d'identité de Gowther, les crises d'amnésies de Diane, l'éternel retour du roi légendaire, les combattants du grand tournoi aussitôt amenés aussitôt enlevés). Les responsables éditoriaux japonais devraient comprendre qu'il faut mieux mettre un série en pause quelque temps pour que l'auteur trouve les meilleurs voies vers lesquelles orienter son histoire au lieu de les pousser au cul pour faire un chapitre par semaine qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige. Donc là pour rallonger la sauce, le mangaka a ressorti la vieille ficelle du boss à tiroir, et nous a fait le coup 5/6 fois du « combat final ». Il faut que la série se termine enfin, et comme plusieurs tiroirs se referment (Coure-Chouse la relique sacré de Ban, la réconciliation entre Mael et Escanor qui effectue de manière très émouvante son dernier combat en tant qu'homme puis en tant que héros, ou le gros délire des personnages au look adolescent qui deviennent adulte en gagnant en puissance), on peut espérer que cette fois-ci c'est la bonne ! Et effectivement elle se termine au tome 41, car il y a encore le tiroir du « roi légendaire » à refermer. C'est pénible ces responsables éditoriaux qui obligent les auteurs à multiplier les expédients pour faire durer la série avant de les obliger à multiplier d'autres expédients pour effectuer un sprint un ligne droite et en hâter la fin...
Commenter  J’apprécie          360



Ont apprécié cette critique (35)voir plus




{* *}