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Critique de Malise


Dois-je redire ici tout le bien que je pense de la maison d'édition Gallmeister ? Oui. Une fois de plus je m'empare d'un de ses auteurs et je le dévore. Il faut dire que j'ai, tout comme elle, un grand appétit pour les écrivains américains. Donc, nous voici aux Etats-Unis, à une époque qui marque la fin de la conquête de l'Ouest et avec elle, la disparition d'une espèce d'aventuriers portés sur la gâchette et la naissance de la légende qui va les remplacer.
"Le tireur" est un western. Un western d'encre et de papier. Mais un western quand même, avec de grands espaces, du sang, de la sueur et peu de larmes. Books, un tueur réputé, arrive à El Paso pour y mourir. Avant ce moment inéluctable il va faire la connaissance d'une femme qu'il aurait pu aimer, d'un jeune homme qu'il aurait pu aider et apprendre un poème par coeur. Il va aussi voir défiler à son chevet tout ce que la ville compte d'escrocs à la petite semaine, et sa présence va titiller l'orgueil de cow-boys prêts à en découdre pour la gloire de l'épingler à leur tableau de chasse. Mais Books ne compte pas leur faciliter la tâche. Sa fin il veut la mettre en scène, il veut qu'elle soit à la hauteur du mythe que sa vie a engendré.
Dans un style sans fioritures, mais où chaque détail trouve sa place - du coussin à glands dorés en passant par la description chirurgicale du chemin emprunté par une balle traversant un corps - et avec beaucoup d'affection pour son héros, Glendon Swarthout signe un très beau roman sur la mort d'un homme.
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