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Critique de palamede


Dans la campagne anglaise lumineuse et calme, alors que des aristocrates se remettent d'une guerre qui a réduit leur train de vie, mais les a surtout privés de leurs fils morts aux combats, Jane aime Paul, les bibliothèques, les mots : les lire et les écrire. Mais Jane est bonne et Paul un aristocrate qui va bientôt se marier. Alors, quand le 30 mars 1924, le dimanche des mères qui libère les domestiques, il l'invite à pénétrer chez lui pour la première fois, Jane sait aussi que c'est la dernière. Une fin qui est peut-être pour la jeune fille la genèse d’une carrière d'écrivain...

Sensuel, déroutant, magnifique parfois, le récit de Graham Swift nous emporte loin dans les sentiments et les passions d'une femme qui ne s'encombre pas des préjugés de classes. Une femme qui va au bout de ses désirs et devient un écrivain (sorte de double littéraire de l'auteur ?) qui si elle s'exprime avec pondération et réflexion sur Conrad, sur l'écriture romanesque et sa part de vérité, ne reste pas moins une incorrigible passionnée : « Nous sommes tous du combustible. Sitôt nés, nous nous consumons, et certains d'entre nous plus vite que d'autres. Il existe différentes sortes de combustion. Mais ne jamais brûler, ne jamais s'enflammer, ne serait-ce pas triste ?  »
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