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Critique de lechristophe


Cette première intégrale de la série "Durango" contient les quatre premiers albums sortis au début des années 80.

Dans le premier intitulé "Les chiens meurent en hiver", Durango, cow-boy solitaire, professionnel de la gâchette, est appelé à l'aide par son frère, éleveur de bétail à White Valley dans le Wyoming. Il s'agit pour lui de libérer la ville de l'emprise d'un riche éleveur surnommé le sénateur et de sa bande de tueurs. Arrivé trop tard, sa vengeance sera terrible mais au prix d'une mutilation qui va affecter sa manière de tirer dans le futur.

Ensuite, dans "Les forces de la colère", alors qu'il se remet tranquillement de ses blessures dans un patelin paumé et tranquille Peacefull Church, une bande de braqueurs de banque ultra-violents vient s'y réfugier. On ne va pas les plaindre, mais tant pis pour eux.

Le tome 3 "Piège pour un tueur" débute deux ans plus tard. Durango y acquiert son Mauser qui deviendra son arme fétiche dans la suite de la série. Il se rend à Silver Bridge en Arizona pour y devenir le garde du corps d'un des deux candidats à l'élection municipale. Mais il tombe dans un traquenard (comme l'indique le titre) et se retrouve avec le meurtre de son employeur sur le dos.

Dans "Amos", dernier album de cette intégrale, comme il a sa tête mise à prix, Durango cherche à fuir au Mexique. Mais il a à ses trousses des chasseurs de primes, Jenkins le shérif rancunier de Silver Bridge, un tueur à gages dénommé Logan et sa bande, ainsi que Charlie Siringo de l'agence Pinkerton. Heureusement pour lui, il se lie d'amitié avec Amos Rodriguez, trafiquant d'armes mexicain...

Bon, vous l'aurez compris, c'est du western, mais du violent, du sanglant avec énormément de tirs, de fusillades. Et un héros solitaire, charismatique, mutique, bon tireur..., Clint Eastwood dans ses westerns des années 60-70 quoi.
Attention, Durango tire vite et bien, les balles le frôlent mais elles le touchent aussi et le blessent. C'est un héros qui ne meurt pas mais qui est souvent blessé ou capturé.

Mon problème ce sont les dessins, comme toujours avec les bandes dessinées assez anciennes. Bon, entre le premier et le quatrième album, Yves Swolfs s'est quand même amélioré mais je trouve que ce n'est pas le top. On confond pas mal les différents personnages entre eux dans les cases, et on ne peut pas dire que la colorisation soit d'une grande aide. Mais la bonne idée de Swolfs est de dessiner des gros plans des visages et surtout des yeux, ce qui rappelle encore une fois les westerns avec Clint Eastwood et colle bien avec la violence de sa BD.

Malgré ce bémol, "Durango" est une série qui m'intéresse et dont je vais lire la suite, d'autant plus qu'"Amos" n'est que le début d'un cycle.
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