>
Critique de Lagagne
On a ici un très beau roman, sensible et juste.
La narratrice nous conte son employée Emerence, sa femme de ménage. Encore que ce terme est usurpé. C'est plutôt Emerence la patronne. C'est elle qui choisit pour qui elle travaille, quand et comment. Et elle devient vite indispensable. Pourtant elle a un caractère impossible, indépendant, intrusif, tyrannique parfois. Mais elle est aussi pleine de bon sens, complètement dévouée, pragmatique et fascinante.
Ce personnage n'est pas beau, il est exceptionnel. Irritante, elle met les nerfs de la narratrice à rude épreuve, mais elle créé aussi un lien affectif indéfectible. Elle ne rend de compte à personne, revendique une totale indépendance et ne supporte aucune contradiction. Elle est d'une entièreté absolue.
Les phrases sont parfois un peu compliquées, il faut s'adapter au style d'écriture. Mais Emerence a une personnalité tellement forte, une présence incroyable qui m'a happée et complètement accrochée.
La narratrice nous conte son employée Emerence, sa femme de ménage. Encore que ce terme est usurpé. C'est plutôt Emerence la patronne. C'est elle qui choisit pour qui elle travaille, quand et comment. Et elle devient vite indispensable. Pourtant elle a un caractère impossible, indépendant, intrusif, tyrannique parfois. Mais elle est aussi pleine de bon sens, complètement dévouée, pragmatique et fascinante.
Ce personnage n'est pas beau, il est exceptionnel. Irritante, elle met les nerfs de la narratrice à rude épreuve, mais elle créé aussi un lien affectif indéfectible. Elle ne rend de compte à personne, revendique une totale indépendance et ne supporte aucune contradiction. Elle est d'une entièreté absolue.
Les phrases sont parfois un peu compliquées, il faut s'adapter au style d'écriture. Mais Emerence a une personnalité tellement forte, une présence incroyable qui m'a happée et complètement accrochée.
