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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Titre : L'enfant du Danube
Auteur : Jànos Székely
Année : 1946
Editeur : Editions des syrtes
Résumé : Béla est un enfant abandonné par sa mère à la naissance. Dans la Hongrie des années 20, les enfants démunis comme lui souffrent du froid et de la faim. Recueilli par une vieille prostituée, l'enfant doit se battre chaque jour pour subsister. À 14 ans il quitte son village pour Budapest et trouve un travail dans un palace où se presse toute la bonne société Hongroise. Béla y fait l'apprentissage de la vie et tente de se faire une place dans une société cruelle et inégalitaire.
Mon humble avis : L'enfant du Danube est considéré par beaucoup comme un monument de la littérature européenne. Roman autobiographique, il narre l'enfance miséreuse et les déboires de Székely, enfant livré à lui-même dans un pays en pleine mutation. Souvent comparé aux Misérables ou à l'illustre Oliver Twist, ce roman fleuve dresse un constat implacable de la situation des pauvres en Europe au début du vingtième siècle. Roman d'apprentissage mais aussi de révolte, l'auteur, qui immigra en Amérique, le publia sous un faux nom pour lui permettre de remettre les pieds dans son pays natal sans s'attirer les foudres du pouvoir en place. Székely y décrit admirablement bien les affres de la faim, les injustices, les drames qu'il a dû subir pour tenter de survivre dans un pays qui redoute et réprime l'émergence des ''communisses", comme le dit si bien la mère de Béla. Car oui, le petit enfant abandonné retrouvera finalement sa mère et même son père, personnage haut en couleur et fort en gueule. Tous trois combattront la faim ensemble, dans des conditions à peine croyables à notre époque. Malgré les affres d'une vie précaire Béla ne perd jamais espoir, sa vie est tumultueuse, il se lie d'amitié avec des groupuscules révolutionnaires, séduit une riche aristocrate et se prive de repas pour nourrir sa famille. Un personnage forcément marquant, et c'est là où la comparaison avec le Gavroche de Hugo ou le Oliver Twist de Dickens prend tout son sens. le texte de Székely est divisé en deux parties distinctes, la première sur l'enfance de Béla et la seconde qui couvre son adolescence dans la grande ville. Point commun de ces deux parties : la volonté farouche du gamin, son combat pour ne jamais abandonner sa famille et ses rêves. Dans un style qui n'a pas pris une ride, l'auteur relate ce combat quotidien, les privations, les humiliations subies par le petit peuple, les injustices et la cruauté des nantis. L'enfant du Danube est un roman poignant, intense, un roman qui touche au coeur. Sans jamais être larmoyant, Székely dresse de superbes portraits, avec une mention particulière pour le père de Béla, un homme brûlant, pathétique par moment, mais tellement attachant qu'il aurait mérité que l'auteur hongrois lui consacre un roman. C'est à la fois magnifique et hideux, triste et d'une gaieté folle, traversé d'un puissant souffle slave. C'est L'enfant du Danube, de Jànos Székely.
J'achète ? : Nous ne mourrons jamais ! C'est le cri de ralliement du père de Béla. Celui qu'il hurle à pleine voix lors de ses beuveries homériques ou lorsqu'il se met dans des colères noires. Ce leitmotiv résume parfaitement l'état d'esprit de cette famille, une façon de ne jamais mettre un genoux à terre, de faire face à l'adversité, la tête haute. Superbe, encore une fois.
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L'ouvrage met en scène un témoignage sous forme autobiographique des conditions de vie du petit peuple hongrois d'une époque certes révolue où l'exploitation des indigents s'étalait sans complexe . Béla , le jeune personnage qui se raconte a du par la force des choses se couper de ses émotions apparentes et parait donc d'une totale absence d'affect .... technique de survie ... sans aucun doute !
L'enfance , niée , brisée , si elle peut fournir des armes , peut aussi casser à vie
Mais nous connaissons d'autres exemples en littérature ( personnages de Dickens , Hugo et autres ) qui malgré de terribles blessures à l'enfance , ayant acquis les armes nécessaires , sont parvenus à se construire en tant qu'hommes tenant debout .
Bien des enfants de l'assistance publique , des maisons de correction , ou autres institutions étatiques , se sont construits en dépit des mauvais traitements subis , de la néfaste influence de la religion et de sa morale hypocrite , et ce roman illustre à merveille comment , malgré les épreuves , l'on peut rester digne , et refuser de vivre à genoux .
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L'enfant du Danube : Un roman autobiographique renversant, la jeunesse incroyablement pauvre, affamée, de ce jeune Hongrois dans les années 1920, mis en pension par sa très jeune mère dans une maison de son village où une marâtre l'exploite sans vergogne, qui obtient par son audace le droit d'être scolarisé, qui brave la neige en culottes courtes et nu-pieds pour aller à l'école, qui rejoint sa mère à Bucarest, qui partage son logement misérable et sa précarité, qui travaille sans salaire pour une place d'apprenti dans un hôtel pour laquelle il marche 4 heures le matin, et 4 heures le soir, parce qu'ils n'ont pas d'argent pour le bus, cet hôtel qui est un endroit de luxure où il faillit perdre son âme, comment s'en est-il sorti, comment a-t-il pu devenir écrivain avec un tel départ dans la vie, chapeau très bas M. Szekely
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Une très belle découverte autobiographique grâce aux critiques des lectrices et lecteurs de Babelio ! Plus de 800 pages happées par une paire d'yeux au petit matin et en soirée !

Dans la Hongrie au début de 20ème siècle, nous suivons la vie "initiatique" de Béla de l'enfance à l'adolescence : la quête du bonheur dans ce pays où l'extrême pauvreté côtoie la richesse indécente et la corruption. Heureusement, une note d'espoir et d'espérance ponctue l'ouvrage !
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L'enfant du Danube ,c'est Béla ,un enfant livré à lui même dans la Hongrie des années 20 .
Sa mère le confie à une vieille prostituée à sa naissance.il va alors découvrir les tourments de la faim,du froid....
Son humour et son ingéniosité vont l'aider à survivre.
À 14 ans il rejoint sa mère à Budapest
Il sera garçon d'Hôtel.exposé aux lumières,à la corruption des Palaces,au sexe.à l'aventure,à l'amour...
j'ai découvert ce roman par hasard,attirée par la premiére de couverture.
C'est une grande fresque (800pages),émouvante,enlevée,la saga hallucinante d'un gamin et de sa mère dans la Hongrie des années20 .
J'aime les auteurs Hongrois.János Székely fut un grand conteur.!!!!
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Quelle joie d'avoir découvert ce livre grâce aux chroniques enthousiastes de Jean-François Lemoine, Bidule62 et Agape92 ! Merci à eux et Babelio !

Ce roman fleuve nous raconte l'histoire, dans la Hongrie des années 1920, de l'enfance de Béla, enfant non désiré d'une pauvre paysanne adolescente, qui l'abandonne au village à la garde d'une ancienne prostituée reconvertie dans l'éducation et l'hébergement d'enfants bâtards, et ce n'est pas par charité.  Béla se sortira de ces quatorze premières très rudes années de sa vie sans mère, sans père, grâce à sa fougue, sa morgue et son envie d'apprendre.  Il y aura aussi quelques belles rencontres qui lui donneront le courage et la force de grandir dans cette vie de cul-terreux méprisé et solitaire, malgré les souffrances infligées par le manque d'amour, la famine et le dénuement.   
J'ai été étourdie par les horribles aventures vécues par cet enfant littéralement livré à lui-même, qui finit par rejoindre sa mère à Budapest où elle vit chichement en tant que laveuse de linge.  Il trouve un emploi dans la capitale hongroise en tant que groom dans un hôtel de luxe où, ébahi, il va côtoyer l'opulence et la désinvolture des riches clients qui ont plus de considération pour leur chien que pour les petites gens à leur service à l'hôtel. 
Nous sommes dans l'entre-deux-guerres, dans un parfum scandaleux de lutte des classes ;  le national-socialisme et le fascisme, mais aussi le communisme, sont en pleine ascension ; le gouffre entre les pauvres, les prolétaires et les bourgeois, les riches n'a jamais été aussi vertigineux.  On sent que ça va craquer même si la peur de perdre le peu qu'ils ont empêche les pauvres de bouger…et Béla, et sa mère se débattent pour vivre dans cette atmosphère au bord de l'implosion. 
C'est un roman sur une enfance qui n'en est pas une, sur une adolescence soucieuse, misérable, sur une forte personnalité pugnace et culottée qui se forge dans le sang et les larmes.  Mais c'est aussi le roman d'un amour qui naît et évolue entre un fils et sa mère réunis dans l'indigence, la peur du lendemain, et la volonté de s'accrocher à la vie malgré tout.  « Aujourd'hui, ce petit garçon obstiné, dont l'enfance solitaire avait engourdi tout sentiment filial, clamait par la bouche du grand gaillard de dix-sept ans : "Maman !  Maman !". » 
Des moments d'humour, de tendresse et de lumière rendent la lecture supportable, et c'est heureux car c'est un roman qui vaut la peine d'être lu, même s'il est d'une dureté implacable, même s'il nous fait rugir d'indignation, même si on est très éloigné de la musicalité du beau Danube bleu… 
Ces quelques lignes ne suffisent pas à rendre compte des sentiments qui m'ont traversée au cours de ma lecture.  Je ne vais pas m'étendre sur la grande galerie de personnages attachants ou détestables dont l'auteur tire le portrait, ils s'intègrent parfaitement dans cet hallucinant roman dont je vous conseille la lecture. 
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Un bon gros bouquin comme on les aime (854 p chez Folio), de la belle littérature qui fait découvrir un pays - la Hongrie - au cours des années 30, qui nous apprend plein de choses intéressantes sur les modes de vie, L Histoire, les débuts du socialisme et du fascisme, la pauvreté ahurissante et choquante des paysans, avec des enfants qui n'ont pas de chaussure et s'enveloppent les pieds de journaux pour marcher dans la neige. Un gros bouquin enthousiasmant malgré la dureté et la tristesse du sujet ; le ton est allègre, toujours positif, on sent que le livre est bâti sur un certain optimisme et que le récit se dirige vers une fin ouverte et pleine d'espoir...

Le jeune Béla est un enfant disgracieux, pas très attachant, insolent, mais avec un caractère fort et une intelligence très vive ; pas de père, une mère repartie à Budapest après sa naissance, souvent malade, qui n'envoie qu'irrégulièrement la pension de son fils à la vieille femme qui en garde huit comme lui ; un enfant qui se sent complètement abandonné, et qui a faim.
" Comme dans un roman à un sou, ma vie débuta par une tentative de meurtre sur ma personne. Dieu merci, cela m'arriva cinq mois avant ma naissance ; je pense donc que je n'en fus pas autrement affecté.... Ma mère avait tout juste seize ans ; et, à moins que les apparences ne m'abusent, elle n'avait aucune envie que je l'appelle maman." (p 11)

Comme elle le hait, tante Rozika, la vieille prostituée faiseuse d'anges qui l'a en garde, l'empêche d'aller à l'école ; mais dans ce petit village rural, il y a un instituteur formidable, un maître exceptionnel, qui perçoit ses qualités et exige qu'il fasse quelques études. Fou de joie de pouvoir être instruit, Béla sera un excellent élève tant qu'il pourra être scolarisé. Il y a des dialogues extraordinaires entre le maître et l'élève, et le regard de celui-ci sur l'adulte est à la fois admiratif et très reconnaissant, même si, dit-il, son esprit de petit paysan ne le comprit jamais tout à fait...
Petit à petit l'enfant grandit, à 15 ans il retrouve son père, Beaumichel coeur tendre mais personnage inconséquent, et sa mère Anna, après de multiples péripéties et va travailler dans un grand hotel de Budapest ; là de nouveau une vie compliquée l'attend " ... moi, gueux entre les gueux, je me trouvai du jour au lendemain mêlé aux riches les plus opulents."
Mais il y a partout des personnages attentifs et chaleureux, prêts à partager amitié et conseils avisés ; et ses parents sont fiers de lui, il a un fidèle ami, communiste, qui cherche à le convaincre du bienfondé de ses idées mais qui fera tout pour le protéger.

Béla va découvrir la grande disparité entre le monde où il habite, une banlieus éloignée de Budapest et extrêmement pauvre, et celui où il travaille ; un contraste difficilement compréhensible : " Chaque matin, quand j'arrivais du Faubourg des Anges et que je pénétrais dans le hall aux colonnes de marbre, j'avais l'impression de m'introduire clandestinement dans le camp ennemi."
Le pouvoir des petits chefs, jusqu'aux concièrges d'immeubles pauvres aux pouvoirs exorbitants, le régime autoritaire de l'amiral Horthy, la pression de criminels et la violence de la police, la peur des Rouges... tout est décrit de façon très vivante. le roman permet cette appropriation par le lecteur des réflexions de l'auteur et de ses révoltes.
La vie du jeune homme, c'est aussi de voir tout un immeuble se priver de nourriture pour nourrir un bébé, l'écriture de poèmes qui jaillissent tout seuls de son cerveau, l'amour fou pour une femme très riche...
Sous la coupe de "Saleflic" qui veut organiser avec lui un mouvement calqué sur celui des jeunesses hitlériennes, le seul espoir de Béla est d'être un jour sur le bateau qui part vers l'Amérique...

Intelligent, captivant et bien écrit, un livre-fresque qui a tout pour enchanter ses lecteurs.

Extrait p 115 : " Chaque matin, je me réveillais en proie à une merveilleuse curiosité, comme celle des autres enfants le jour de leur fête ; et, le soir, je m'endormais avec la conviction que je n'avais pas perdu ma journée. Qu'il est bon de ne pas regretter le temps qui passe !... À l'automne, je pensais : je voudrais être en hiver, car je saurai mes lettres. En hiver, je me disais : je voudrais être au printemps, car je saurai lire et écrire. Au printemps, je souhaitais la venue de l'été, quand j'aurais terminé ma première année !"




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al https://lajumentverte.wordpress.com/ et moi n'avons pas hésité à nous lancer dans l'enfance et la jeunesse de Janos Szekely. Je pense qu'elle sera de mon avis pour considérer L'enfant du Danube comme un très grand roman, entre Dickens et Gorki, par exemple. Mais il nous faut dire un mot de l'auteur (1901-1958), hongrois d'origine, scénariste à Berlin, Vienne puis Hollywood. Paru en 1946 aux Etats-Unis sous le pseudo original de John Pen et le titre Temptation, le livre sort en Hongrie en 48 où il est très vite retiré des librairies. En 56, plus ou moins (?) chassé par le maccarrthysme, Janos Szekely revient s'installer à Berlin. Il y fait une demande de retour en Hongrie. Malade, il ne reverra pas son pays natal. Une vie.

C'est son enfance et son adolescence que raconte Szekely au long de 850 pages, passionnantes, rudes, pittoresques et bouleversantes. Ignoré, au sens propre, de son père de hasard, quasiment abandonné de sa mère aux mains d'une vieille prostituée, mais pas au grand coeur car les filles dites de joie peuvent aussi être des carnes (on pense bien sûr à l'univers londonien d'un Dickens, déjà cité). On suivra ainsi Bela une quinzaine d'années. le plus passionnant pour moi est la vie d'un grand hôtel de Budapest où il débute à 15 ans. Cette sorte d'hotel de luxe où tout peut arriver, souvent vu au cinéma, avec sa faune de demi-mondaines, je suis mesuré, d'escrocs, d'indics, d'homme d'affaires plus ou moins véreux, de girouettes politique. La foule des petites gens aussi, travailleurs inlassables, souvent noctrnes, et qui rentrent à pied dans leur lointaine banlieue, le tramway trop coûteux.

Roman d'apprentissage évidemment, de tous les apprentissages, y compris celui du sexe, une beauté fatale et alcoolisée, aux doigts troués, vaguement épouse de sénateur, fera l'affaire en ce qui concerne Bela. Les amitiés, les trahisons, les tentations, le mauvais alcool, et la conscience politique pas très claire encore, tout cela mène au rêve de la valise, Vienne, premier port, si j'ose dire, pour l'Amérique.

L'enfant du Danube est une fresque, pas un roman choral malgré la multiplicité des personnages. Janos Szekely est bien sûr en grande partie Bela. de très beaux portraits, la mère de Bela, son père, à éclipses, la faim, elle aussi est presque un personnage. La lecture est très fluide et c'est un grand livre de la ténacité, une immersion dans cette Mitteleuropa dont j'aime tant l'histoire pour le moins chaotique. Ne craignez pas d'affronter ce pavé car il est d'une bien belle facture.
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L'enfant du Danube raconte l'histoire d'un enfant né dans la province de Budapest, Bela qui va être livré à lui-même dans la Hongrie des années 20. La pauvreté va s' ajouter a une misère familiale, sa mère le confie à une tante "vieille prostituée" qui le poussera encore un plus dans le froid et la faim.Il cherchera donc à partir retrouver sa mère à Budapest à l'âge de 14 ans. D'humiliations en injustices, Bela va vivre dans des faubourgs glauques et va aussi travailler dans un palace, habité par la corruption. Mais la succession de ces aventures va construire un homme qui passera à travers l'histoire de la Hongrie, sans être détruit.
C'est donc déjà passionnant parce qu'on ne s'ennuie jamais. C'est Bela qui raconte sa vie avec un détachement et une innocence qui font de ce livre une démonstration de courage et de volonté. Mais pas seulement; si le titre en hongrois signifie tentation, c'est aussi parce que Bela va se frotter à des gens, qui auraient pu le détruire. Mais il se relève toujours.

«C'était magnifique. C'était hideux. C'était la vie. Nous nous étions querellés, nous avions tremblé les uns pour les autres, nous ne nous étions pas compris et nous nous étions aimés : nous formions une famille. Et maintenant, c'était fini. Avec les meubles, on avait enlevé quelque chose, quelque chose qui venait de mourir et qu'on ne pourrait jamais ressusciter».
En partie autobiographique, Janos Szekely a écrit ce livre aux Etats-Unis, sous un pseudonyme qu'il a longtemps utilisé pour protéger sa mère vivant toujours en Hongrie. Édité dans son pays seulement en 1956, dix ans après sa première parution, le livre connait un succès important, a été transformé en film sous le titre "Tentations" traduction littérale du titre du livre. L'enfant du Danube serait un peu ce que "les Misérables" ont été pour nous, la saga d'un enfant et de sa mère.
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Une vraie découverte, que cette Hongrie début de 20è siècle.
Je l'imaginais Beau Danube bleu, style nouille et suite de l' Empire austro-hongrois....que nenni.
Je l'ai juste choisi grâce à la critique de Gérard Collard qui indique "une recherche désespérée du bonheur".
J'aurais écrit une recherche désespérée pour la survie.

Excellente lecture
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