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Critique de aski2


Roman noir".... d'apres la 4e de couverture
"kaleidoscopique"? —d'apres la définition : "coloré et qui change rapidement". Normal:c'est un polar.
L'auteur, journaliste économiste à Berlin revient dans sa ville, Lisbonne, dont il décrit les transformations détruisant ses charmes, vendue inexorablement aux promoteurs immobiliers.
- Il dépeint en connaisseur les banquiers, les magnats de la finance, ainsi que les politiques arrivistes ou corrompus, prêts à mettre le pays en faillite.
Le héros abandonne le poste de journaliste correspondant à Berlin pour rejoindre la police où un poste d' enquêteur financier a été créé pour lui.
Les menaces se précisent au fil des pages. Mais notre héros , pas beau, bedonnant, un peu alcoolique (~Pépé Carvalho) ne se laisse pas impressionner malgré quelques menaces, blessures, horions. Ses réseaux et secrétaires, plus ou moins involontairement séduites, fonctionnent et l'aident à progresser. Il pose les bonnes questions, au bon moment aux bonnes personnes .
La bonne connaissance du milieu politico-financier de son pays au bord de la faillite, ainsi que les déambulations parfois accidentées dans Lisbonne sauvent le roman.
Car le style est scolaire, laborieux, et la traduction ne parait pas avoir assoupli le texte. le nom du héros Marcello Silva apparait environ 3 fois par page quand le chapitre lui est consacré. Une secrétaire méritante , Mafalda Anacleto, dans un chapitre de 6 pages(p220 à 226)est nommée 18 fois par son prénom et 3 fois par son nom de famille...on n'en peut plus !
Puis la 4eme partie du roman s'accélère, le style parait plus fluide. Une course-poursuite où le poursuivi saute dans la voiture du poursuivant, en pleine ville, à pleine vitesse, sans arrêt véritable . Une seule balle, la presse convoquée , témoigne , changement d'identité, piratages grace au génie d'un ami informaticien indou(?). Résolution de l'énigme à Berlin dans le vagon-restaurant du moskva express. Retour du héros , moralement cabossé, à pied, dans un champ, sous la pluie. Montalban reste une référence littéraire incontournable !
Lecture laborieuse tout de même.
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