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Critique de bdelhausse
Il n'y a pas de bonne guerre, de belle guerre, de guerre propre, nette, chirurgicale, de guerre qui fait du bien... La guerre est sale, traumatique, mesquine, ravageuse, totale, immonde, injuste... Pour Walter Javier Taborda, la guerre reste un événement passé douloureux, ancré dans la mémoire argentine.
Wikipedia décrit les faits comme "la première guerre conventionnelle entre deux puissances occidentales (d'un niveau militaire assez proche) depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale." Un niveau militaire assez proche... ah ah ah. Comme quand on décrivait l'armée irakienne comme la 3è, 4è ou 5è armée du monde.
En 5 semaines, c'est plié.
L'affrontement est clairement inégal. Les Skyhawks argentins ont des pannes à répétition. Ils doivent faire 900 km pour arriver aux Falklands. Et parfois ils doivent même faire demi-tour avant, parce que les réservoirs ne se vident pas correctement. Idem pour les transmissions, les communications sont parfois impossibles entre pilotes. le rêve des pilotes argentins sont loin de la réalité, du vécu.
Taborda va effectivement choisir la facilité (son sang ne peut mentir) et dérouler le scénario de David contre Goliath. On démarre avec l'idée de David contre Goliath, et on sait que, dans une telle situation, les gens penchent du côté du "p'tit qu'on spotche", comme on dit par chez moi. C'est un peu l'angle pris par Taborda et Barron pendant une partie du tome. Ce petit côté "propagande" est assez peu à mon goût. Puis ils élargissent le propos et montre l'absurdité de la guerre et les dégâts qu'elle induit de part et d'autre. Peu importe de quel côté du manche on se trouve finalement.
Comme toujours dans la série, les avions et les combats aériens sont très bien rendus. Mais cela ne masque pas tout à fait l'insuffisance du scénario. Il manque des éléments épiques, extérieurs, humains pour élever la BD.
Wikipedia décrit les faits comme "la première guerre conventionnelle entre deux puissances occidentales (d'un niveau militaire assez proche) depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale." Un niveau militaire assez proche... ah ah ah. Comme quand on décrivait l'armée irakienne comme la 3è, 4è ou 5è armée du monde.
En 5 semaines, c'est plié.
L'affrontement est clairement inégal. Les Skyhawks argentins ont des pannes à répétition. Ils doivent faire 900 km pour arriver aux Falklands. Et parfois ils doivent même faire demi-tour avant, parce que les réservoirs ne se vident pas correctement. Idem pour les transmissions, les communications sont parfois impossibles entre pilotes. le rêve des pilotes argentins sont loin de la réalité, du vécu.
Taborda va effectivement choisir la facilité (son sang ne peut mentir) et dérouler le scénario de David contre Goliath. On démarre avec l'idée de David contre Goliath, et on sait que, dans une telle situation, les gens penchent du côté du "p'tit qu'on spotche", comme on dit par chez moi. C'est un peu l'angle pris par Taborda et Barron pendant une partie du tome. Ce petit côté "propagande" est assez peu à mon goût. Puis ils élargissent le propos et montre l'absurdité de la guerre et les dégâts qu'elle induit de part et d'autre. Peu importe de quel côté du manche on se trouve finalement.
Comme toujours dans la série, les avions et les combats aériens sont très bien rendus. Mais cela ne masque pas tout à fait l'insuffisance du scénario. Il manque des éléments épiques, extérieurs, humains pour élever la BD.
