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Critique de Erik_


Erik_
30 novembre 2023
J'aime bien les bd d'aviation surtout depuis qu'un certain Romain Hugault a réussi à réhabiliter un genre qui devenait moribond et un peu vieillot à l'image de ces bd de grand-père. Ici, les auteurs ne sont pas les mêmes mais la démarche semble identique avec un dessin qui se rapproche du style réaliste.

Par ailleurs, on est chez le même éditeur et dans la même collection à savoir Cockpit. On remarquera que les scènes de combat aériennes sont d'assez bonnes qualités mais sans atteindre la patte du maître actuel en la matière. A noter que le présent dessinateur est d'origine argentine.

Il est intéressant d'aborder le sujet de la guerre des Malouines qui n'avait pas encore fait l'objet d'une pléiade de bd. C'est un conflit que l'on ne connaît finalement assez peu. La Grande-Bretagne de Margaret Thatcher s'est battue pour un archipel d'îles semi-désertique en face de l'Argentine qui revendiquait ce petit bout de territoire.

Ce premier tome nous met dans le camp des vaincus à savoir les argentins avec ces pilotes qui partaient avec si peu de carburant qu'ils ne pouvaient pas revenir à leur base d'origine. On les surnommait les faucons. Il est également intéressant de voir que la chronologie des événements est rigoureusement respectée. Ainsi, il est exact par exemple que le 1er Mai 1982, suite à une bataille aérienne, les argentins ont abattu dans la plus grande confusion un de leur propre appareil qui tentait de se poser sur la piste.



Et cela ne sera que le début d'actes totalement absurde pour un conflit qu'on aurait pu éviter avec un peu de bonne volonté de part et d'autres. Les victimes sont toujours les soldats. Les gouvernants s'en sortent toujours (ou presque puisque la junte militaire allait payer chèrement cette défaite par la suite).

Bref, cela aurait pu être beaucoup plus palpitant si le scénario était parvenu seulement à "décoller". En effet, cela reste assez plat dans l'ensemble à l'image d'une narration hautement poétique ce qui confère un côté totalement décalé. On verra ce que donne la suite.
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