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Critique de Erveine


On aime le ton, on aime le fond. Bon, c'est bon ! Mais ça dépend. C'est le genre de livre dont on ne pense pas la même chose, à vingt, à quarante, à soixante ans, etc. et ensuite, on reprend, mais à l'envers, de vingt en vingt, parfois en vain, mais en arrière. C'est quand le souvenir nous accompagne, bienveillant, ou au contraire envahissant, même si, on arrive toujours d'une certaine façon à le maîtriser, on l'invite ou pas. Bien sûr, on voit les choses différemment. On n'apprendra plus au vieux singe à faire la grimace. Encore que... On se demande si l'on ne voudrait pas y être encore, y revenir ; en tout cas une dernière fois ! le ton est plaisant et l'histoire aussi, les histoires devrait-on dire, un défilement en mode épistolaire. Ce sont des voix d'hommes qui se souviennent, des femmes en général, et en particulier, de la compagne, de la maîtresse. Celle qui n'aura plus la parole désormais, car quoi qu'il en soit, on lui rabat son caquet, et de façon définitive en cette ultime reconquête du temps.
À moins que, une sombre voix, par quelques voies secrètes, s'immisce, une fois pour toutes, à l'intérieur du texte et que brisant le silence, elle l'emporte et nous emporte dans cette quête de la raison. Mais, qu'elle veille ou qu'elle se venge, la Parque appréciera de façon catégorique, si pour avoir manqué son temps il est bien naturel qu'enfin, il nous rattrape. Pourtant, il n'est pas si tard encore pour que fleurisse, à cette ligne, un message d'amour.
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