Ici le royaume des désœuvrés : des patients qui patientent, ceux que la vie a alourdis, que le monde a affolés...
Je lui dirais ce qu’il n’a jamais connu, la chaleur et le souffle d’un autre quand vient l’aurore. Mais aussi la souffrance des ruptures, la brûlure de l’abandon, les larmes infécondes.
Malgré ses efforts, souvent, elle cède, se livre à la cacophonie ambiante, y participe, s’y noie.
Nous marchons, ensemble, ensemble, à foulées d’ânes, ensemble, car il n’y a plus nulle part où aller, sauf dans les bras les uns des autres.