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Critique de florencem


Le moins que l'on puisse dire c'est que l'arrivée de Momiji et Haru au lycée de nos trois héros va donner un peu de piment à leur train train quotidien. Entre le côté extravaguant de Momiji et le côté "Black" de Haru, le calme n'est plus trop de mise... Mais je ne trouve pas cela dérangeant, j'aime même plutôt cela. le lycée est le seul endroit où tous les cinq peuvent se comporter comme ils le souhaitent vraiment. C'est leur bouffée d'oxygène. Même chez Shiguré, cette ambiance ne transparaît pas. Ce n'est pas que le tuteur des garçons soit un frein à la bonne humeur, mais il reste un Soma, vivant dans une maison appartenant aux Soma. Il y aura toujours ce malaise qui planera sur cette maison, car elle est le rappel qu'Akito a toujours la main mise sur eux.

(Attention spoilers possibles)

En parlant d'Akito, il fait une brève apparition dans le début de ce tome quatre. C'est Tohru qui le rencontre, et ce que l'on peut en retirer, c'est que les Soma mais aussi Tohru ont du soucis à se faire. Sa gentillesse feinte envers Tohru, les menaces qu'il a proféré envers Yuki et sa discussion avec Shiguré un peu plus tard, prouvent bien qu'Akito est une menace pour tous. J'espère juste qu'il n'arrivera rien à Tohru ou aux autres membres des douze dans les prochains tomes.

Nous découvrons un autre membre des douze d'ailleurs dans ce tome quatre. Et pas n'importe qui : le grand frère de Yuki, Ayamé ! Un sacré numéro, c'est le moins que l'on puisse dire. C'est l'opposé total de son petit frère. Exubérant, égocentrique, un brin pervers (il tient quand même un magasin de déguisement sexy pour femmes !), il reste quand même attachant. Surtout qu'il se décide enfin à vouloir se rapprocher de Yuki. On ne sait pas vraiment pourquoi il se décide enfin, mais la présence de Tohru au sein de la famille semble bousculer petit à petit beaucoup de choses.

J'avais aussi parlé dans mes précédentes critiques de l'aspect profond de la malédiction, du fait qu'elle touchait beaucoup plus les douze qu'il n'en paraissait. Nous en avons la preuve avec Momiji une nouvelle fois. Sa mère (qui ne fait pas partie des Soma) n'a pas supporté de donner naissance à l'un des douze et a préféré qu'on lui efface la mémoire plutôt que de continuer à vivre avec le souvenir de son enfant. C'est très égoïste de sa part, même si cela peut se comprendre d'un certain point de vue. Mais le plus triste dans cette histoire, c'est que Momiji fait tout pour faciliter la vie de sa mère, semble même lui avoir pardonné et garde tous les souvenirs douloureux en lui pour que quelqu'un n'oublie pas... C'est l'une des raisons qui m'ont fait aimer Momiji. Derrière son côté frivole et insouciant, c'est un garçon extrêmement courageux et fort. Il est un peu comme Tohru en quelque sorte. Et j'espère sincèrement qu'il pourra retrouver sa mère a un moment ou un autre.
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