Ensuite, nous avons discuté de la beauté et de la laideur. Certaines personnes embellissent à mesure qu'on les fréquente et d'autres, absolument éblouissantes à première vue, enlaidissent à chaque fois qu'elles ouvrent la bouche.
Si tu veux une poulette, va au KFC.
Ma mère a les mains très douces (sûrement à force de caresser les animaux).
Ma belle-mère s'appelle Tessa. Comme elle ne mange que bio, je l'appelle ma mère biologique, pour rigoler. Personne ne trouve ça drôle.
Ce que j'ai compris à ce stade sur le temps qui passe :
Une seconde est une goutte de pluie. Quand il pleut, on peut sentir le temps :
- combien de temps on a ;
- la vitesse à laquelle le temps passe ;
- que parfois des choses se passent en même temps.
Une minute est une pastille à la menthe qui fond dans la bouche.
Un quart d'heure est la durée de retard standard de ma mère (réglée comme une horloge).
On a naturellement tendance à prendre soin de ce que l'on aime, mais l'inverse est peut-être encore plus vrai : on aime ce dont on prend soin. Les deux sont liés et se renforcent.
Dorris et moi partirons demain, avec les chevaux. Nous emporterons le minimum pour faire de la survie en forêt. Ma mère m'a appris à faire du feu avant de me montrer comment nouer mes lacets. Reconnaître les plantes comestibles lui semblait plus important que de savoir l'alphabet
Mon père a enfoncé un panneau « À vendre » dans le jardin.[...] Pour obliger mon père a retirer la pancarte, à mère s’est enchaînée nue au panneau avec mon nouveau cadenas de vélo.
Ma mère était ravie que l'écurie soit collée à la cuisine, on a fait un trou dans le mur pour que les chevaux y passent la tête et qu'elle puisse leur faire la conversation en préparant le repas.
On a naturellement tendance à prendre soin de ce que l'on aime, mais l'inverse est peut-être encore plus vrai : on aime ce dont on prend soin.