Lorsqu'un homme a tout perdu, il se bat sans peur.
Pourquoi l'amour se termine-t-il si vite et la haine dure-t-elle éternellement ?
Lorsque les gens déclarent qu'une idée est irréalisable, elle devient irréalisable.
"Un portrait, avait-elle dit un jour, doit montrer le modèle en train de respirer pendant qu'on le peint. Il doit capter son souffle."
Le destin nous avait réuni comme le vent assemble deux grains dans un nuage de pollen, puis nous avait de nouveau séparés.
Notre monde est plein de promesses passagères et de fourberie. Par pure nécessité. Nous ne sommes pas méchants, il nous faut simplement survivre. Seuls quelques pas séparent la réussite de l'échec.
« Quoi que je fisse, j’avais peur du père étranger présent dans mon sang. Son caractère se manifesterait-il en moi, me rendant encore plus chinoise ? Et si cela arrivait, à quel monde appartiendrais-je ? Que me serait-il permis de faire ? Qui aimerait une fille à moitié haïe ? » (p. 60)
Elle se rajeunissait encore plus que la dernière fois où elle m’avait menti sur son age. « Tu as été une mère pour moi,
insistai-je.
- Impossible. Je suis trop jeune. »
Je dus répéter ma phrase une troisième fois avant qu'elle n'acceptât ma déclaration sans douter de ma sincérité. « Personne n'aurait pu m'aimer autant que toi, à part une mère.
- Pas même Edward ?
Personne. Seulement une mère. Seulement toi. »
Teddy m'a dit un jour que c'était normal de se sentir seul. Le coeur diffère d'un individu à l'autre et nous ne savons même pas comment. Lorsque nous tombons amoureux, nos coeurs, comme par miracle, oublient ces différences, ils s'unissent et tendent vers le même désir. Finalement, les différences reviennent et alors bonjour les séparations et les rabibochages et, dans l'intervalle, la peur et un sentiment de solitude. Cependant, si l'amour résiste à la douleur causée par ces différences, il faut le garder précieusement.
Toutes ces soupes infectes que tu m'as obligé à avaler... Même le cancer ne l'a pas supporté. Il a pris la fuite.