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Critique de raton-liseur


Plus de dix ans après [L'Homme qui marche] (que je n'ai pas lu) , l'un de ses grands succès en Occident, Jirô Taniguchi illustre [Le Promeneur], qui reprend le même thème de l'errance dans les rues de Tokyo.
Je dois avouer que je n'ai pas réussi à me laisser par cette histoire, qui n'en est pas vraiment une puisqu'il ne se passe rien : il y a bien un début avec un homme qui se fait voler son vélo, ce qui l'oblige à marcher, mais il n'y a pas de fin, on quitte notre personnage au détour d'une rue, sas crier gare. Peut-être que si j'avais su que ces huit chapitres avaient été publiées initialement dans un magazine d'art de vivre, je les auraient prises pour ce qu'elles sont : une petite nouvelles qui sont autant de moment de calme, de poésie et de nostalgie qu'il faut prendre comme tels, sans chercher d'autres significations.
Un drôle de petit objet littéraire, donc, qu'apprécieront très certainement les inconditionnels de Jirô Taniguchi. Les autres préféreront probablement se plonger dans ses oeuvres plus consistantes, [Quartier lointain] restant un de mes manga préférés (je suis très classique dans ce choix, et ma culture manga n'est pas très étendue, mais c'est un livre qui vaut vraiment le détour, c'est le cas de le dire puisqu'il y est encore question de déambulation à pied, visiblement un thème récurrent chez Jirô Taniguchi).
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