On retrouve dans
Un ciel radieux les mêmes thématiques que dans Quartier lointain et
le journal de mon père à savoir la vie quotidienne et les relations au sein de la famille. Comme dans Quartier lointain, il y a dans
Un ciel radieux une dimension fantastique. Dans les deux mangas, un homme d'âge mûr emprunte l'apparence d'un adolescent. Mais dans
Un ciel radieux, l'homme et l'adolescent sont deux personnes différentes. C'est donc comme un parfait étranger que Takuya retrouve sa famille. Mais c'est aussi comme un parfait étranger qu'il va reprendre contact avec la famille de Kazuhiro, qui bien sûr ne le reconnaît pas, ce qui crée des situations assez cocasses. C'était d'ailleurs très nouveau pour moi de rire en lisant Taniguchi ! Pourtant l'ensemble est loin d'être comique, car c'est bien de la vie et de la mort qu'il s'agit.
Les dessins de Taniguchi sont toujours aussi soignés. J'ai apprécié cette fois la manière dont il représente comme une ombre le double fantomatique qui hante le corps du jeune Takuya, et joue avec cette ombre, qui parfois s'éloigne, tourne le dos ou au contraire se confond avec le corps réel du jeune homme.
Mais malgré toutes ses qualités,
Un ciel radieux est un peu inférieur à Quartier lointain, qui reste mon préféré. Sa fin m'a paru un peu bâclée. Certains thèmes abordés n'ont jamais été développés, comme la situation de famille de Takuya, l'histoire de son adoption, les causes de l'alcoolisme de son père… Taniguchi semble avoir abandonné certaines pistes en route. Dommage !
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http://uncahierbleu.wordpres.. Commenter  J’apprécie         10