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Critique de IreneAdler


Jijô, c'est un peu Humbert Humbert et Pygmalion ensemble. Il choisit une jeune fille de 15 ans pour lui donner une éducation, pour la former à son image à lui. Mais...
Je ne sais pas si je méprise Jijô ou si j'ai pitié de lui. A la fois il essaie de manipuler Naomi, de la rendre belle, mais il est dépassé par son intelligence et sa capacité à elle à le manipuler lui. En fait, pour lui, une femme est faite pour être belle, mais pas intelligente. Enfin, disons, que si, mais par accident et surtout, pas de trop. En fait, il voudrait une geisha à domicile. Mais, tout dérape : il tombe amoureux, vraiment et la relation devient vraiment toxique.
En même temps, la vision de la femme qui est développée dans le roman est très misogyne : elle est vénale, méchante, manipulatrice... Surtout lorsqu'elle se met en tête de vivre de manière occidentale : danses américaines, vêtements...
Je n'arrive pas à comprendre ce que l'auteur à voulu faire avec ses personnages : ça commence de manière misogyne, puis par la manipulation (qui semble être la seule arme à disposition de Naomi) c'est la femme qui prend le dessus. Mais Jijô tombe amoureux, un peu comme pour l'excuser d'être totalement sous le joug de Naomi.

Challenge Le voyage littéraire
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