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Critique de AliceNeverland


Le premier tome de cette série avait été une bonne surprise, et j'étais donc curieuse de voir jusqu'où la relation de Leo et d'Orion allait les emporter.

Cette fois, le voyage est total, et c'est avec un ravissement non feint que j'ai vu nos personnages déposer leurs bagages à Tokyo. En effet, Orion présente Léo à Hiro Neruji, un grand maitre de ballet japonais. L'occasion pour Orion de voir Léo prendre son envol et de la préparer à un avenir qui serait sans lui…

Durant toute cette première partie, j'ai été agréablement surprise par ce que je découvrais. Il faut dire que, si j'avais bien aimé le premier tome, je n'avais pas du tout apprécié les personnages principaux – notamment Orion. Et là, surprise…! Ce dernier m'est apparu moins torturé, plus humain, plus sensible, et il m'en devenait presque sympathique. J'arrivais à mieux le comprendre, à mieux saisir la profondeur de ces choix et, à ces côtés, Léonie révèle son véritable visage, sa rage, sa force.

Ainsi, les émotions sont toujours très à fleur de peau dans ce livre, et excessives. Si la plume de Battista Tarantini reste très poétique, j'ai encore eu beaucoup de mal avec tout le côté très sombre du récit, des personnages et de leurs sentiments. Un aspect que l'on retrouve principalement dans la second partie du roman, à partir du moment où Leo et Orion sont de retour à Paris.

En fait, je me suis rendue compte que je n'arrivais pas du tout à comprendre tout cet extrême, cet excessif que l'on retrouve chez Léonie et Orion. La lecture a besoin de me faire rêver, et j'avais plutôt l'impression d'étouffer, de me noyer dans la noirceur des sentiments que l'on retrouve encore ici.

En définitive, si je trouve le style de Battista Tarantini toujours aussi saisissant dans ce tome, je reste une fois de plus trop mitigée par rapport aux personnages. Ces derniers ont des réactions tellement disproportionnées et à l'excès qu'ils en deviennent complètement irréels. Je n'ai pas pu m'attacher à eux. Pire encore, j'avais l'impression d'étouffer à leurs côtés, de me faire littéralement avaler par leurs sentiments, leur noirceur, que j'en devenais malade. Malheureusement, plus ma lecture avançait, plus cet aspect m'a rebuté, et c'est avec un réel soulagement que j'ai tourné la dernière page pour laisser Orion et Leo à leurs histoires…
Lien : https://aliceneverland.com/2..
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