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Critique de LVI


La vérité ou presque !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


C'est le cinquième volet (datant de 1981 et toujours en 46 pages en couleur, mais malheureusement pas plus prenant que le précédent) des aventures de la belle écrivaine curieuse de tout ; et c'est le premier sans elle, puisqu'Adèle hiberne depuis 1912 et que tout tourne autour de Lucien Brindavoine, le héros d''Adieu Brindavoine', chargé de la ramener à la vie (ce qui sera chose faite en 1918) ; ce qui nous vaut une fois de plus une histoire de portes qui s'ouvrent toutes seules, de cryptes humides et de statue qui parle avec le retour de l'infâme Otto Lindenberg, le maître d'Iron City (voir ‘Adieu Brindavoine') et une seconde incursion dans les tranchées de la première guerre mondiale après celle de ‘La fleur au fusil' qui complète l'album ‘Adieu Brindavoine'.


Apparemment toujours encore à court d'idées, Tardi en reprend d'autres (qui sortent d'autres albums) et raconte une histoire qui tourne considérablement en rond, mais annonce les futurs albums à venir sur la ‘grande guerre' : c'est un peu un album bouche-trou !


Si vous aimez vraiment les aventures d''Adèle Blanc-Sec', vous continuerez probablement d'insister, mais désormais il faut quand même s'accrocher un peu pour arriver à trouver le tout vraiment intéressant !
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