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Critique de Kokoro74


L'écriture est d'une froideur... ou, est-ce la traduction ? Il y a un peu des deux, je pense.
Et au final, rien ne passe avec ces personnages, qui ne m'inspirent aucune compassion.
J'ai du mal à trouver même une phrase bellement écrite!
Et tout cela est au fond d'une banalité !
("Dans les bois, derrière la maison, les feuilles de gingkos (sic) avaient jauni et teignaient le ciel du soir de superbes couleurs.")
Ce que le personnage principal sait au fond très bien lui-même.
("Toki.o, qui ne pouvait échapper à sa souffrance, se cacha soudain dans l'ombre du chèvrefeuille et s'allongea par terre au pied de l'arbre. La surexcitation, l'impression d'être libre de toute entrave et le plaisir qu'il goûtait dans sa tristesse même, avaient atteint une intensité extrême et si, d'une part, la jalousie le harcelait cruellement, de l'autre, il considérait sa situation avec une froide objectivité.")
Ces personnages, tout grandiloquent d'épanchement qu'ils soient, ne donnent guère envie d'être connus, ou approchés.
La fin, dont on aurait pu espérer attendre quelque chose, me fait dire : que n'ai-je eu l'idée d'abandonner cette lecture ! d'où vient que j'aie ce livre !
Les quelques pages qui suivent (Un soldat et Une botte d'oignons) ne sont pas plus reluisantes.
Vite, vite ! Autre chose...
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