"Peu importe la parcelle de terre que m'a transmise mon hérédité; à partir du moment ou j'assume la responsabilité de son entretien, plus rien ne m'empêche de cultiver les réseaux que je souhaite voir fleurir, ni d'extirper les mauvaises herbes dont j'aime autant me passer."
Je voue à mes cellules un amour inconditionnel. A tout moment de la journée, il m'arrive de les encourager avec chaleur. Ce sont elles qui me rendent capable de transmettre mon énergie à mon entourage. Quand mes intestins se vident, je leur sais gré de débarrasser mon organisme de ses déchets. Quand mon urine s'écoule, j'admire le volume de liquide que les cellules de ma vessie parviennent à emmagasiner. Quand je suis prise de fringale et que je n'ai rien à manger sous la main, je rappelle à mes cellules que je dispose de carburant sur mes hanches (sous forme de lipides).
Les AVC se produisent quatre fois plus souvent dans l’hémisphère gauche que dans le droit….
En temps normal, quand ils sont connectés, les deux hémisphères se complètent l’un l’autre en tirant ainsi le meilleur parti de leurs aptitudes respectives. Quand la chirurgie les sépare, les deux hémisphères se comportent au contraire comme deux cerveaux indépendants dotés chacun d’une personnalité propre ; un peu comme Dr Jekyll et Mr Hyde….
Notre hémisphère droit nous permet de raviver le souvenir de certains moments avec une précision troublante.
En un sens, j'ai eu de la chance que mon hémorragie se déclare dans mon hémisphère gauche: j'ai mieux supporté que l'on me tende une main charitable en l'absence de la petite voix intérieure qui incarnait mon ego.
Quand je me félicite d'être en vie, eh bien la vie me paraît merveilleuse!
Vaut-il mieux avoir raison ou être heureux?
Détendez-vous! Décrispez votre mâchoire, effacez ce pli qui vous barre le front. Réjouissez-vous de votre condition. Félicitez-vous d'être en vie! Laissez-vous envahir par la gratitude.
J'aime garder à l'esprit que je suis à la fois (selon la moitié de cerveau qui prédomine) aussi vaste que l'univers entier et rien de plus qu'un tas de poussière d'étoile.
Rien d'extérieur à ma conscience n'a le pouvoir de m'ôter ma tranquillité d'esprit. Celle-ci ne dépend que de moi. Loin de moi la prétention de contrôler tout ce qui m'arrive! Il n'empêche que c'est à moi et à moi seule de décider du regard que je porte sur mon expérience.
Ma guérison a reposé sur ma capacité à décomposer la moindre tâche en une succession d'actions simples.