AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Libellule41


Pièce en 4 actes, dont j'ai beaucoup aimé à la fois la lecture et la représentation théâtrale, il y a quelques années. Je me souviens qu'entre chaque acte, le spectateur entendait le bruit d'un train qui passait et qui me paraissait être le symbole de la fuite du temps. Au cas particulier, l'avenir s'ouvrait sur les décombres d'un vaste domaine nommé "La Cerisaie", en raison de son magnifique verger.
Cette pièce évoque en effet un monde finissant, celui des propriétaires fonciers dans la Russie du début du 20ème siècle; un monde au milieu duquel tentaient de trouver un sens à leur existence des personnages ambivalents, parfois attachants, qui incarnaient, pour le pire ou le meilleur, les valeurs traditionnelles de la Russie de l'époque.
Le vieux Valet Firs, n'est pas pour moi un personnage secondaire, il est "l'âme du domaine", celui qui symbolise le mieux le point d'ancrage, la fidélité à un lieu et la stabilité des choses. Mais la propriété ne résiste pas au temps qui passe. Elle finit par être vendue à un commerçant, qui, en cherchant la rentabilité, va la défigurer dans le but de lotir le terrain et d'y construire des isbas. Signe de temps nouveaux, qui sans doute ne résisteront pas non plus à la vague révolutionnaire quelques années plus tard.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}