Oncle Vania de
Tchekhov nous rappelle ce qu'était la vie de ces petits nobles russes en cette toute fin du 19ème siècle, ceux-là même qui ont été emportés par la Révolution de 1917.
Propriétaires terriens, oisifs qui ne vivaient que grâce aux rentes qui leur venaient de leurs terres exploitées par de pauvres bougres.
Dans cette propriété appartenant à Sonia la fille de Sérébriakov un vieil intellectuel qui n'a, il faut le dire, jamais fait grand-chose de sa vie si ce n'est se marier à la fille d'un grand propriétaire terrien et vivre de ce domaine qui constituait la dot de sa femme, se croisent divers personnages qui rivalisent de haine les uns envers les autres.
Jusqu'au jour où au cours de l'un de ces séjours, Sérébriakov va annoncer qu'il veut vendre la propriété, et espère en tirer un bon prix.
Sonia et son
Oncle Vania frère de sa mère décédée et dépossédé du domaine au profit de sa soeur, qui s'échinent sueur et sang sur la propriété pour la faire prospérer vont se révolter.
Entre rêves brisées, illusions d'ailleurs, amours contrariées,
Tchekhov nous brosse un portrait au vitriol de cette société qui sera balayée moins de 20 ans plus tard.
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