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Critique de bdelhausse


Jean-Eudes débarque en 3è dans un lycée de la zone. Il est fils de Secrétaire d'Etat, mais il a déménagé. Cela permet de faire une petite digression culturello-scolaire: en France, l'élève est scolarisé dans l'école de l'endroit où il vit, alors qu'en Belgique on a le choix de l'établissement, moyennant des critères que l'on pondère pour obtenir un indicateur composite... les Belges ont toujours réussi à faire compliqué...

C'était la minute culturelle.

Pour le reste, Jean-Eudes se lie d'amitié avec Ecoline et quelques zonards. Cela parle de mob, de fringues, de sport, de profs, de bulletins interceptés, de pauvreté, de violence conjugale, de racket, de racisme, de discrimination... bref, des thèmes super important. Mais on se retrouve dans le dicton "qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse" à l'envers... Les thèmes sont sympa, mais le traitement du thème est foireux, plat, à côté de la plaque.

Le tome va du 7 septembre d'une année scolaire qui débute au 10 septembre de l'année suivante. On inclut donc les stages d'été. Ces derniers fournissent les meilleurs "gags" à mon avis.

C'est potache, au mieux. Au pire, c'est lassant, plat et monotone. Soporifique. La BD date de 2002 et j'ai l'impression qu'il y a un monde d'écart entre les ados d'alors et ceux d'aujourd'hui.
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