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Critique de Cricri08


Merci aux éditions Dargaud et à NetGalley pour cette excellente lecture.
Je ne connaissais que très peu cette fronde des éleveurs du Larzac dans les années 70. Ma connaissance de ce magnifique plateau se résumait au démontage du McDo par José Bové et ses camarades et au rassemblement altermondialiste de 2003!
Ce fut donc avec plaisir que je débutai ma lecture avec la préface de José Bové, ancien député européen et un des fondateurs de la Confédération paysanne (née précisément dans cette région).
En 1971, Michel Debré annonce au journal télévisé la décision de l'Etat d'agrandir le camp militaire situé sur le Causse du Larzac, sans bien sûr à aucun moment ne demander l'avis des habitants du plateau, où règnent les brebis et la production du Roquefort.
La lutte du Larzac s'engage alors et le premier acte, fondateur, est l'accord de paysans de ne pas vendre leurs terres à l'armée.
Pendant dix ans, la résistance paysanne réussit à attirer l'attention autour de son combat et tout d'abord en réussissant le coup de maitre de combiner le soutien des ouvriers des entreprises de production, des autorités religieuses locales, mais aussi du mouvement maoïste.
Le soutien des médias, notamment du Canard Enchainé et le journal de la lutte « Gardarem lo Larzac » ont permis de relayer le mouvement d'opposition contre l'Etat.
Cette BD est pour moi un vrai succès : en incluant des documents de l'époque, elle est le récit très documenté de cette lutte qui s'est terminée par une belle victoire, celle de la terre et des brebis sur l'armée.
Il faut bien sûr souligner l'importance des auteurs,
Pierre-Marie Terral, professeur d'histoire géographie et historien des luttes, et Sébastien Verdier, dessinateur, dont les croquis en noir et blanc sont superbement détaillés.
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