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Critique de Alfaric


Je n'ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l'aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.


Après les mythes aztèques dans le tome 2, les légendes poitevines dans le tome 3, les légendes chinoises dans le tome 6, ce tome 7 explore la mythologie celte…
Le Grande Pope envoie le jeune prodige Régulus, Chevalier d'or du signe du Lion, enquêter dans les îles au Nord-Ouest de l'Europe et c'est pour lui l'occasion de se frotter aux choses de la vie car sans la maîtrise du coeur la puissance de la cosmoénergie n'est rien. Il doit protéger Dame Connor et la chevalière Failinis des druides noirs de Cruach menés par la terrible Banshee. Pour vaincre Cruach, l'élu de Balor le dieu des ténèbres, Régulus va devoir invoquer Brionac, la lance de lumière du dieu Lug !

Pas mal de choses sympas dans cet opus volontairement celtisant :
- le côté fantasy totalement assumé qui pioche dans la légendaire saga "Lodoss", ce qui nous offre quelques planches du plus bel effet qui me font regretter que le manga n'exploite pas plus franchement le genre
- l'amitié (la romance ?) entre Régulus et Connor tous les deux adolescents et orphelins de fraîche date
- la dualité entre la lumière et les ténèbres, ici plus proche du mazdéisme perse que du paganisme celtique
- les thématiques écologistes, décidément à l'honneur dans ces extras de "Saint Seiya Lost Canvas"
- le pathos classique du méchant traumatisé par la vie qui veut plonger le monde dans ses propres ténèbres intérieures pour faire partager sa souffrance à défaut de l'exorciser
- la quête personnelle de Régulus qui en renonçant à la rationalité des arts martiaux souhaite apprendre la magie avant de comprendre que cette dernière n'est guère différente du panthéisme de son défunt père : que la Force soit avec lui ! (et avec nous, on en a bien besoin par les temps qui courent…)


Après j'ai longtemps hésité, et j'hésite encore entre 3 et 4 étoiles. Mais je crois que comme pour toute la saga Saint Seiya, et donc comme pour l'ensemble des shonens classiques, cela dépend autant du vécu de chacun que de l'humeur du moment… blink
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