Le peuple allemand doit être tenu dans l’ignorance des éléments subversifs qui risquent de créer un climat de panique et déstabiliser le prodigieux rêve du Reich.
Les femmes russes ne sont pas soigneuses comme les Allemandes. Elles se contentent de mettre tous les vêtements dans la même pièce, sur un ou deux crochets.
Lorsque le veau d’or économique se brise en mille morceaux, que le moi matérialiste se trouve anéanti, alors c’est le peuple qui sombre dans le chaos. L’idéalisme doit impérativement l’emporter sur le matérialisme.
On décrit volontiers notre siècle comme celui du matérialisme, qu’à la place de l’idéalisme, on y met une réalité froide qui après examen du contexte nous est probablement utile.
Si madame Göring, actrice de son métier, avait été belle dans un temps meilleur, aujourd’hui, à quarante-neuf ans, elle ne l’était plus. Chacun en était conscient, mais elle possédait une forte personnalité. Farouche nazie, partageant sur tous les points l’idéologie du parti, elle avait de plus avec son époux une véritable passion pour les toiles de maître qu’elle s’appropriait sans vergogne partout où une résidence cossue était mise à sac, et… elle était riche.
Le Führer est sensible aux jolies femmes, tout dépend de la façon dont elles lui donnent la réplique.
Récemment, on a remplacé les avions de chasse par des bombardiers. Ce sont les chasseurs qui font gagner les guerres, pas les bombardiers.
L’ambiance était subitement détendue. Les conversations reprirent. Le vin aidant, les bavardages devinrent plus animés.