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Critique de jalleks
En ces temps moroses, quoi de plus naturel que de lire un livre sur la mort pour se remonter le moral !
Bonne pioche (!) avec Morts de Philippe Tessier, qui va enterrer à coups de plume cette peur irrationnelle envers la Grande Faucheuse.
Joseph est mort (paix à son âme), mais Joseph se réveille. Tout aussi mort.
S'offre alors à lui un nouveau monde ; celui de la poussière, des squelettes, des fantômes qui font peur aux squelettes, des cendreux (je t'avais dit que de se faire incinérer n'était pas une bonne idée).
Si vous vouliez des nouvelles de Charles, Winston et Abraham, Karl, Jules, Sigmund, vous allez être aux premières loges (funèbres). Jamais des morts nous auront semblé si vivants au cours de cette lecture poilante !
C'est un roman d'aventures outre-tombe, un roman loufoque, où l'imaginaire a parfois de grandes similitudes avec la vie, la vraie ; un roman truculent dans lequel l'auteur désacralise La Mort traînant ses guêtres, son ennui (à mourir) et son Glas, dépressif et déboussolé, qui ne sait plus s'il doit sonner ou non. La Mort est dans tous ses états et toutes ses tenues !
Une question : La Mort peut-elle être en chômage technique ?
L'auteur nous rappelle que La Mort a besoin de la Vie. Et son roman est une belle allégorie de la vie et de notre société, avec ce qu'elle fait de meilleur, mais aussi de pire.
Bravo Monsieur Tessier, je m'en vais de ce pas croquer la vie à pleines dents, avant qu'un squelette ne vienne la croquer à ma place !
Merci à Babelio et aux éditions Leha de m'avoir envoyé cet ouvrage !
Bonne pioche (!) avec Morts de Philippe Tessier, qui va enterrer à coups de plume cette peur irrationnelle envers la Grande Faucheuse.
Joseph est mort (paix à son âme), mais Joseph se réveille. Tout aussi mort.
S'offre alors à lui un nouveau monde ; celui de la poussière, des squelettes, des fantômes qui font peur aux squelettes, des cendreux (je t'avais dit que de se faire incinérer n'était pas une bonne idée).
Si vous vouliez des nouvelles de Charles, Winston et Abraham, Karl, Jules, Sigmund, vous allez être aux premières loges (funèbres). Jamais des morts nous auront semblé si vivants au cours de cette lecture poilante !
C'est un roman d'aventures outre-tombe, un roman loufoque, où l'imaginaire a parfois de grandes similitudes avec la vie, la vraie ; un roman truculent dans lequel l'auteur désacralise La Mort traînant ses guêtres, son ennui (à mourir) et son Glas, dépressif et déboussolé, qui ne sait plus s'il doit sonner ou non. La Mort est dans tous ses états et toutes ses tenues !
Une question : La Mort peut-elle être en chômage technique ?
L'auteur nous rappelle que La Mort a besoin de la Vie. Et son roman est une belle allégorie de la vie et de notre société, avec ce qu'elle fait de meilleur, mais aussi de pire.
Bravo Monsieur Tessier, je m'en vais de ce pas croquer la vie à pleines dents, avant qu'un squelette ne vienne la croquer à ma place !
Merci à Babelio et aux éditions Leha de m'avoir envoyé cet ouvrage !
