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Critique de Erveine


L'An 1431 est né François de Montcorbier dit Villon, authentique françois qui clame « Je » sous l'érudition de Teulé, Jean de son prénom. Il nous fait crisser là, une plume moyenâgeuse dans le souci constant de nous y mieux transporter, à l'époque, voire de nous y « Ballader », au travers des flots verts d'un poète, maudit soit-il. Tandis que « la ballade des dames du temps jadis » me sonne à l'oreille, susurrée dans un temps plus proche par le moustachu de Sète s'accompagnant à la guitare et chantant avec foi.
Il est recueilli par le Chamoine du cloître de Saint-Benoît-le-Bétourné, Guillaume de Villon dont il portera le nom. Mais serait-ce alors un mauvais présage que cette appellation de Saint-Benoît-le-Bétourné, quand en effet, alors que la tradition exigeait une orientation Est-Ouest, une erreur du maître compagnon architecte-bâtisseur fût de construire le choeur de cette église à l'Ouest, ce qui lui valut d'être appelée « le Bétourné » « mal tourné », ou « détourné ».
Un clin d'oeil du malin présageant du sort de Villon et du tournant de son destin ?
Cru et cruel, mais riche et réaliste, un récit qui nous donne à entendre le poète et l'écrivain, l'un passionnant et l'autre passionné. Je suis fière de compter parmi mes contemporains un auteur qui m'offre sa verve et son talent accommodés au gré du Sujet à différents registres.
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