Un espion aux enfers

Je remercie l'auteur,librinova et simplement pro.

Je trouve la couverture très belle, elle correspond absolument au roman.

Ce roman est complètement déjanté, l'auteur m'avait prévenu et en effet il l'est, j'avoue que même si dans l'ensemble j'ai apprécié cette lectureje n'ai pas tout à fait réussi à m'imprégner de l'univers de l'auteur,peut être était-ce trop décalé pour moi?

Quoiqu'il en soit ce roman est diablement bien écrit,il plaira aux armateurs de récits satiriques et impertinent, on a bien besoin d'ouvrages comme celui-ci dans le paysage littéraire.

Il faut savoir briser les codes et cela, l'auteur le réussit brillamment.

Clint est un ange disons …peu catholique, un personnage qui va vous surprendre mais de toute manière, tout dans ce roman va vous surprendre.

Si vous souhaitez un roman hyper original,il est pour vous!

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De belles intringues et un roman qui déborde d'imagination.
L'auteur a une inspiration à applaudir.

Pour commencer, je tiens à remercier l'auteur d'avoir accepté ma demande de service presse. Ayant trouvé le titre accrocheur et le résumé attrayant, j'ai tout de suite voulu connaître sa vision des enfers et surtout, découvrir comment Clint va réussir les missions qu'on lui à donnée. Malheureusement, ce ne fut pas une bonne découverte pour moi, n'ayant pas accroché à l'univers de l'auteur. C'est pourquoi, j'ai eu du mal à faire le point sur mes idées pour cette chronique.

Nous débutons le roman, suite à un bombardement d'avion, qui a fait de multitude de mort et de dégât matériaux, la un homme va reprocher à Dieu de ne rien faire pour eux. Par la suite, nous nous retrouvons avec un vieil ange, qui porte un rapport à Dieu, notamment la phrase de reproche de l'homme, qui décide de créer une réunion pour le lundi à venir. Après ça nous rencontrons enfin Clint, un ange qui aime les jeux de hasard. le hic, c'est que c'est interdit par le Tout-puissant, qui les trouve immoraux. Malheureusement, Clint va ce faire vendre par une comparse, blesser dans son orgueil, de son refus pour un poste de danseuse. C'est là qu'il va se faire embarquer par Dieu qui ne lui laisse que deux choix. Être bannis du paradis, ou faire une mission pour lui. le choix étant restreint, et surtout ne voulant pas être bannis, il accepte la mission d'espionner les enfers, afin de découvrir pourquoi si peu d'âme arrivent au Paradis. Son arrivée en enfers ce fait un peu hasardeusement, vue qu'il devine le mot de passe, avant même d'en connaître l'existence. Il va alors découvrir le purgatoire, qui le met en horreur. Par chance, un vieil homme lui conseille d'utiliser une route, qui le sortira de cet endroit. Ce chemin va le mener dans un enfers qu'il n'aurait jamais imaginer, car qui aurait pu croire que les enfers ressembleraient a un véritable paradis ?
Les jours passant, Clint découvre les coutumes du lieu et surtout essaye de mener à bien sa mission. C'est pour ça, qu'il participe à une course contre la montre, à ski, ou participe le diable, grand champion de ski. Clint va par chance le battre de peu, ce qui plaît au diable qui l'adopte parmi ses favoris. C'est ainsi qu'il va recevoir sa deuxième mission, celle-ci venant du diable en personne. Et sa mission sera de retourner sur terre afin de l'aider à gagner sa dernière bataille contre Dieu. Mais le problème est, comment ne pas trahir Dieu, sans que le Diable s'en rende compte ?

Parlons de l'auteur. Il a une bonne plume, facile à lire et fluide à souhait, ce qui fait que les pages tournent facilement. de plus, il nous donne une autre vision du Paradis, avec un dieu des plus... original. Cependant, j'ai moyennement accroché à certain de ses dialogues, que j'ai trouve déplacer dans cet univers. Dieu à une façon de parler un peu trop jeun's. Je sais que c'est voulu, mais j'ai trouvé que ça n'allait pas dans le texte. Comme si l'auteur voulait en faire trop.

Que dire de plus... j'ai beaucoup aimé l'humour présent dans ce roman, même, notamment les jeux de mots et les stéréotypes typique, même si parfois ça devenais un peu lourd. Mais sinon, j'ai moyennement accroché à l'histoire. C'est original à souhait, mais je me suis un peu ennuyé. Pourtant, le roman ne manque pas d'action ou d'humour, mais je pense que le caractère des personnages ne m'ont pas aidé, sans parler qu'à un moment ça part dans tous les sens et que ça devient trop gros.

En conclusion : je n'ai pas accroché à ce roman, même si je suis contente de l'avoir lu. Ce dernier ma fait rire plus d'une fois, mais c'est tout. Les personnages ne sont pas attachant plus que ça, mais ils sont intéressants à suivre. L'auteur à une plume fluide bien que simple et j'applaudis sont imagination loufoque.
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Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, exactement comme à chaque fois que je lis un bouquin dont je n'ai pas entendu parler. Je n'avais pas d'attente particulière et j'ai été surprise en voyant peu de pages au compteur. Au final, c'est cool, car j'ai pu finir mon premier bouquin depuis la fin de mon PAC et me détendre un bon moment.

Au début, je ne savais pas trop vers quoi ça allait me mener, mais l'histoire est bourrée d'humour et de clins d'oeil à des choses que l'on connait. Des situations grotesques qui font pouffer, un style assez démesuré et des répliques qui nous rappellent forcément quelques memes passés sur le net. Et puis aussi d'autres petites similitudes à des choses qui se passent dans le monde … Ça fait sourire, et ça nous fait travailler les méninges pour rechercher ce à quoi ça fait référence. Et ça, c'est cool !

Les personnages sont assez particuliers et caricaturaux et c'est ce qui les rend intéressants. Dieu et Satan sont ennemis et le Paradis et l'Enfer ne sont pas présentés comme on peut en avoir l'habitude. Et puis il suffit déjà de voir les prénoms dont on les a affublé … on comprend clairement que l'humour va être présent. Ces deux personnalités sont très humanisées et on peut parfaitement les reconnaître et les identifier à des gens que l'on connait. Franc parler et bonne franquette sont au rendez-vous.

Par contre la fin … mais la fin les gars ! On reste vraiment sur un suspens où on peut tout imaginer. J'aime bien cette prise de risque, qui est dans la continuité du roman et de son état d'esprit. Ça colle, en fait, et c'est ça qui est cool. Ça change des fins auxquelles on s'habitue et pour lesquelles on se lasse.

En bref, j'ai bien aimé ma lecture, j'ai passé un bon moment et je vous conseille donc de vous y attarder si vous cherchez quelque chose de léger et sans prise de tête.
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L'histoire toute entière n'est que dérision, second degré et rire.

L'idée de l histoire est assez basique : on parle de paradis, d'enfer, de Dieu et du diable. L'un et l'autre essaie de prendre l'ascendant sur l'autre. le diable est en passe pour y arriver. Traiter sur la paradis et l'enfer est un sujet que l'on retrouve souvent dans l'univers du fantastique MAIS ici, l'auteur nous embarque là où on s'y attend le moins.
On plonge la tête la première dans des enfers pas comme les autres. Ce n'est pas du tout l'idée que l'on s'en fait tellement ça peut être tiré par les cheveux.
Pour ne pas perdre face aux enfers, Dieu y envoie l'un de ses anges pour espionner le Diable et faire capoter son plan de conquête. A partir de là, une vanter pas comme les autre commence.

L'auteur joue avec les stéréotypes et en fait quelque chose de très nouveau. Il détourne certains personne réelle en personnages de fiction en leur attribuant des noms presque similaires. de cette manière, il se moque de ces dites personnes tout en restant respectueux. Il ne tombe pas dans une vendetta contre ses personnes mais les intègre avec perfection dans cette histoire. A aucun moment, il n'y a de la méchanceté. a contrario, toute la lecture n'est que rire.

J'ai beaucoup aimé comment l'auteur a réorganisé les enfers. le paradis est montré très grossièrement comme un endroit ennuyeux, lisse et sans saveur avec un décor des plus banal. le paradis est un amas de nuages dont le Dieux qui y règne se fait vieux et mou.
Les enfers ressemble plus à un paradis sur terre. Quel comble ! On y retrouve un chef joyeux et fêtard avec un décor idyllique où il fait bon de vivre après avoir purger ses crimes. J'ai particulièrement aimé le moyen de paiement, qui, il faut le dire, n'est pas si facile. L'idée est excellente !

La lecture peut paraître parfois absurde mais c'est tellement loufoque qu'on adore. Je n'ai pas lu d'autres romans de ce genre. Cette lecture m'a fait un bien fou!
J'avoue avoir été un peu sceptique au début de ma lecture en me demandant où l'écrivain voulais amener son lecteur. le démarrage peut sembler un peu long mais finalement, il n'en est rien du tout.
Finalement, au fur et à mesure de ma lecture, je me suis prise au jeu et à cette histoire totalement déjantée. J'ai pris un énorme plaisir à lire ce livre et j'ai beaucoup rit. Les situations sont cocasses et les personnages hauts en couleurs. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre rempli avec autant de second degré et d'humour. Ça a été une bouffée d'oxygène et ca m'a remonté le moral, moi qui ne l'avais pas ces derniers temps.

Ce roman ce lis très facilement et rapidement. Vous l'aurai compris, je conseil ce roman. Fou rire et second degré à gogo garanti !


Toutefois, à la fin de la lecture, une question persiste: que contient donc la chemise violette ?
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𝒥'ai passé un moment très sympathique à la lecture de ce court roman, qui nous propose une véritable satire du monde dans lequel on vit et précisément sur les visions de la vie véhiculées par la religion.
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Je remercie l'auteur, Edouard Teulières, pour m'avoir proposé de lire son roman, un espion aux Enfers.

Ce livre est vraiment agréable à lire tant il est rempli d'humour et de personnages caricaturés qui rendent l'ensemble très drôle.

L'intrigue de ce roman est démente, espiègle et totalement folle. J'y vois également quelques satires de notre société, mais une chose reste absolue, le Paradis et l'Enfer sont toujours en guerre ! ... mais d'une nouvelle façon !

Les âmes damnées ne remontent plus au paradis une fois leur passage au purgatoire effectué, les fidèles qui ont foi en Dieu se raréfient de plus en plus, mais que ce passe t-il donc !

Dieu est épouvanté, Dieu est affligé !

Les personnages sont aux antipodes de ce que l'on peut imaginer d'eux.

Par exemple, je pourrais citer la façon dont Dieu à de se vêtir. Tongs, chemise, et nous y voilà ! Qui en ce bas monde pourrait imaginer un seul instant "Dieu", cette entité qui est tant adulée par le christianisme, comme un "homme" en tongs ! de plus, il semblerait que cette sainte entitée possède des petits surnoms très intéressants qu'il partage avec sa femme, ou un vocabulaire plus fleuris par moment. de mon côté, j'ai juste adoré le voir ainsi, caricaturé de la sorte.

De son coté, Satan est plus dans la vulgarité, mais son but reste le même quoiqu'il arrive, renverser Dieu !

Ce qui m'a beaucoup fait rire également, ce sont les personnages secondaires que l'on peut retrouver dans ce roman, avec un air de gens que l'on connait dans la vraie vie mais .. non, impossible, leur nom est différent .. Subtilement différent ! Oh, attendez, est-ce encore notre auteur qui nous offre de nouvelles caricatures pour notre bon plaisir ?!

L'enfer aussi comporte son lot de bizarrerie très drôle avec le nom atypique de ces quartiers... ces paysages ... particuliers. En fait, il fait bon vivre aux Enfers ! Alors pourquoi ne pas y rester pour toujours ? le prix à payer est bien moins cher qu'un loyer sur terre, il suffit simplement d'y rester ... Définitivement !

Tout par en cacahouète, et Dieu n'aime pas ça du tout. C'est donc à Clint, un ange qui aime défier les règles, que Dieu va confier cette mission, espionner les enfers. Après tout, cet ange aime boire en cachette .. Organiser des rencontres de Poker en catimini, et bien d'autres vices qui feraient mieux rester secret à tout jamais ... Enfin, normalement.

Ce livre est vraiment génial ! Il est plein d'humour, de caricatures réussies, des personnes hauts en couleur qui sortent véritablement du lot, un ange sans scrupule qui devra jouer sur les deux tableaux sans se faire prendre. L'intrigue est vraiment parfaite, la fin n'en est d'ailleurs que plus surprenante encore !

Pour passer un bon moment de détente, sans se prendre la tête, ce livre est vraiment idéal !

Bon ... Il faudrait peut-être éviter de le mettre dans toutes les mains, celles qui vont à l'église tous les dimanches risqueraient de ne pas trop apprécier ce roman.

DOMMAGE POUR EUX !
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Merci à l'auteur pour cette lecture !
Je suis quelqu'un de plutôt bon publique c'était donc logique que je me régale pendant cette lecture ! Et c'est le cas !
On y découvre des personnages totalement loufoques et décalés, un Dieu en tong et chemise Hawaïenne, un Diable qui ski comme personne et un ange qui organise des tournois de poker clandestin au paradis.
Avec tout ces éléments, l'auteur à écrit une satire diablement drôle !
On passe de situation décalées à situation hilarante et c'est manié d'une main de maître.
D'une certaine manière, même les passages les plus gras et vulgaires paraissent bon enfant (le diable et ses vices...)
Je vous conseil cette lecture, si vous aimez l'humour et les situations loufoques alors n'hésitez plus!

Edouard Teulières, auteur du Cauchemar de Napoléon IV et de Dogate, profite de sa lancée et comble ses lecteurs d'un troisième roman : Un espion aux Enfers. Edité chez Librinova, l'ouvrage n'est certainement pas à revoir. « Humour rafraîchissant », commente un internaute. L'oeuvre aborde sous un aspect satirique les problématiques modernes d'une religion qui s'atténue de plus en plus sous les coups bas des organisations mondiales. Tandis que de nombreux croyants se détournent de leur Dieu, le Paradis perd le contrôle et se doit de relever le tir. Un espion aux Enfers, voilà la solution que propose le Créateur. C'est sur un drôle de personnage qu'il jette son dévolu, tandis que l'intéressé se fait une joie d'en tirer un maximum de profit.


Des milliers de cris de désespoir raisonnent aux portes d'un Paradis enfoui sous la pression et le travail. « Pourquoi laisses-tu de telles injustices se produire ? » Et Dieu s'en mord les doigts. Alors que son rival aux Enfers gagne du terrain, la divinité chrétienne voit proportionnellement ses pouvoirs s'amenuiser. le Paradis perd peu à peu un contrôle nécessaire à la survie de l'humanité.
Un lieu bien loin de l'image qu'on lui attribue cela dit. Hauts dans le ciel, les anges sont à la pointe de la technologie. Ils rédigent, impriment et transmettent montagnes de rapports réguliers, manquent de se faire renverser par des chauffards qu'ils laissent aux mains du commissariat. Tout ça en même temps, tandis que Dieu termine ses journées devant les dernières séries disponibles en streaming.

A quelques battements d'ailes de là, le dénommé Clint s'ennuie ferme. Selon lui le Paradis, loin d'accorder une vie de rêve et attrayante, n'est en fait qu'un empilement de règles et de vertus d'homme coincé. Et puisque les jeux de hasards sont interdits, lui, ancien flic, est bien décidé à organiser des tas de tournois clandestins pour animer un peu les lieux. Une grande gueule ce Clint, et un sarcasme notoire, à la pointe d'un ridicule significatif. Son manque de discrétion ne manque pas de le faire remarquer, et voilà qu'à juste titre il se retrouve missionné en Enfer.
De quoi faire preuve d'un peu d'humilité, puisque s'y trouvent tout un tas de créatures mythologiques et fantastiques… Un purgatoire à la hauteur des attentes de Dieu, oui. Mais ce qu'il dissimule est d'un surréalisme flamboyant. Derrière la torture d'âmes malsaines se dresse une ville entière, animée d'une chaleur humaine dans une ambiance soir d'été toute l'année. La punition des âmes s'y trouvant réside dans la monnaie des lieux : la gentillesse. Aussi tous les habitants des Enfers sont-ils plus aimables qu'ils ne l'ont jamais été auparavant, puisque tout un chacun sait faire preuve de bons sentiments, lesquels compensent véritablement leur ancienne vie de débauche.

Un espion aux enfers, ce sont des protagonistes extrêmement attachants, si bien que prendre parti devient difficile. D'un côté Clint, jouant sur deux tableaux, gagnant l'amitié de nombreuses âmes tout aussi sympathiques. de l'autre le Diable lui-même, en conséquence son rival, aimé de tous de par sa générosité et sa joie de vivre. Oui mais ce dernier est heureux tant que son éternel côté enfant gâté est repu.
Edouard Teulières met en exergue l'éternelle querelle opposant Dieu à son ange déchu, alimentée et amplifiée par des moeurs fuyardes. Une façon de souligner à quel point l'humanité projette ses conflits intérieurs sur une religion dont l'ampleur est en comparaison phénoménale. Là où le Créateur mis en scène par l'auteur est droit comme un pilier en béton armé, Un espion aux Enfer dénonce sans appréhension les étiquettes posées sur les fantasmes sociétaux. Ces jugements à l'origine de paradoxes aberrants, tels que celui selon lequel l'acte charnel est défendu par Dieu, pourtant créateur de deux genres procréateurs, sont exposés au lecteur sous une caricature certaine.


Un brin de suspens, un humour exaltant, et une plume légère pour agrémenter ce roman satirique tout à fait réussi. Edouard Teulières met les mots sur un futur qu'il entraperçoit au travers des moeurs contemporaines ; un avenir où les vices n'existent plus, au profit d'une existence morne sans distraction ni liberté d'expression. Un point de vue subtil au travers d'un rythme lancinant, jusqu'à l'acte final.

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Ici, l'auteur se sert d'une plume précise, quasi chirurgicale pour nous humaniser Dieu, ainsi que le Diable. Ils parlent comme nous, ont les mêmes faiblesses et les mêmes préjugés… À travers l'humour, l'auteur nous dépeint un Paradis bien moins enviable que ce que l'on peut croire aux dires de certains.

En gros, je m'excuse des termes mais vous les y trouverez dans le livre, c'est un lieu où on se fait chier, où on n'a pas le droit de baiser, de fumer, et où on mange du raisin toute la journée. Dit comme ça, c'est drôle, mais pas que. du coup, on suit Clint, un ange pas comme les autres qui se rend compte de l'absurdité de l'immortalité si elle est aussi rébarbative. Il songe à des jours plus gais en organisant des soirées de jeux clandestins, arrosées d'alcool et de filles. Un jour où il tiendra cette théorie du Paradis, rendu alors comme un lieu un peu trop serein, tenu par un vieux aux méthodes trop conservatrices, il sera pris en flagrant délit par Dieu lui-même, et devra faire amende de ses paroles.
C'est là que tout commence et que Clint est alors envoyé aux Enfers pour jouer les espions et rapporter à Dieu les rouages de ces derniers qui font qu'il perd de sa popularité auprès de l'Humanité.

Clint, dans sa fameuse descente, rencontre le Diable. Ce dernier, bien plus sympathique et drôle qu'on ne lui a fait entendre pendant toutes ces années se montre un hôte de qualité auprès duquel il fait bon vivre.

La première originalité est dans cette dualité entre un Dieu pas si sympa et un Diable pas si méchant, sublimés par un ange pas si … angélique. Ce serait sans compter sur une notion supplémentaire qui vient se greffer à toute cette intrigue déjà bien chargée : et si le Diable qui prend Clint sous son aile finissait par faire de lui un de ses agents et l'envoyer sur Terre pour une mission ?


Sous couvert de l'humour, avec des phrases bourrées de jeux de mots, d'un langage familier parfois frôlant avec le grossier, des dialogues un peu biscornus et des idées originales, l'auteur nous propose une forme « peu orthodoxe » pour un fond surprenant. Empreint de cynisme et d'ironie, nous avons à travers ces lignes une deuxième profondeur, une satire intelligente de notre société actuelle. Sans tomber dans le cliché des théories diverses, Édouard Teulières nous guide quand même sur les traces des complots, de l'abrutissement des troupes civiles…

Je vous laisse deviner que cet ouvrage n'est pas à mettre entre toute les mains (belle maman détesterait ! 🙂 ), mais il est à lire. Il est drôle, surprenant, caustique… tout ce qui peut faire du bien. Malgré ses analyses en fond, j'avoue qu'il y a rarement eu une page qui ne m'ait pas fait sourire.
La plume est fluide, format court (et ça tombe bien, on a du mal à le lâcher), l'histoire originale, les personnages bien pensés et surtout bien menés, un mélange stylistique impressionnant, toujours sur le fil avec le politiquement correct… que du bon quoi ! 🙂


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