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Critique de branwyllt


Dans ce théâtre de la Vanité, les masques s'échangent, apparaissent et disparaissent à la vitesse d'un sourire.
Dans ce roman "sans héros", nous suivons les traits et frasques d'Amélia et Rebecca, deux jeunes filles cherchant à se faire une place dans la Foire aux Vanités, allégorie de la bonne société anglaise du XIXème siècle.
Si l'une a la douceur d'un ange, la seconde est rusée comme Lucifer en personne mais surtout avide de se tailler la plus belle part dans ce monde fastueux.
Très rapidement, on comprend ce que l'auteur a voulu nous dire lorsqu'il a présenté son roman comme n'ayant "aucun héros". Les différents personnages sont fourbes, cruels, vicieux d'un côté, ennuyeux, naïfs ou même stupide de l'autre. L'être humain, et notamment sa conscience universelle, en prends un sacré coup lors de cette lecture.

le moteur principal qui tient en haleine les personnages comme le lecteur ? L'argent ! Toujours l'argent, au détriment de tout le reste.
Cette inconscience de la réalité atteint un certain point culminant à la fin de cette première partie, et la réalisation de la bataille de Waterloo.
Je n'en dirai pas plus.

Les personnages, majoritairement exécrable, se retrouvent tout de même contrebalancés par un seul, l'unique vrai gentleman de tout le roman, et qui incarne ainsi, non pas le héros romantique ou chevaleresque, mais plutôt l'unique âme bonne et sincère de toute l'oeuvre.
Aussi, faîtes vos jeux ! Pariez bien et devinez qui, parmi tous ces personnages, incarne au mieux cette Foire aux Vanités.
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