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Critique de Pergame
Ember, 18 ans, a le don de téléportation depuis sa puberté : environ 10 minutes tous les jours. Je ne vous en dirai pas plus sur l'intrigue. Attention d'ailleurs à la note de l'éditeur qui en dévoile beaucoup trop à mon goût. Au début du livre, je me fais une première impression : l'idée de ce pouvoir est intéressante. Ember pourrait très bien être une X-men. Ça m'a fait également penser à une série que je regardais dans les années 2000 Dark Angel de James Cameron avec Jessica Alba sans le côté sombre de la dystopie . Sauf qu'ici, le style est très frais, jeune, direct. le public visé est plutôt ado et ce qui m'a le plus gêné c'est que ça vire rapidement pour tout le reste du livre en roman à l'eau de rose voire soft érotique. Je crois qu'on aura compris qu'un tel a « les muscles saillants » ! Des questions restent en suspens. Certaines qui ne seront je pense jamais expliquées au lecteur (y compris je pense dans les tomes suivants) : ce qu'est exactement l'épissage (on comprend grosse maille ce que c'est sans avoir une explication claire), qui a organisé les « missions » qu'a effectuées Ember avant ses 18 ans qui lui ont fait rencontrer Adrian ? Certains points sont peu crédibles (en acceptant le dogme de la téléportation) : comment font les téléporteurs pour être habillés et équipés durant leurs missions ? C'est plutôt du ressort de la magie de que la simple manipulation génétique. Bref, je ne sais pas si je lirai le suivant quand il paraîtra…
