Impossible de ne pas terminer ce livre. Comme dans bien des sagas familiales, la curiosité de connaître le sort des descendants est suffisante pour nous obliger à ne pas refermer l'ouvrage. Dans celui-ci, il m'apparaît plutôt que c'est la perception des aïeux sur un long fleuve de 172 ans qui occupe la scène.
L'aspect historique n'est pas omniprésent ; l'âme du roman ce sont les cinq femmes. Les phrases sont courtes, un peu comme dans
la femme gauchère de
Peter Handke. Cependant, elles sont remplies de poésie, jusque dans la ponctuation.
Dans
les Foley, la violence est présente, mais on l'excuse, on la justifie. C'est avec plaisir que j'ouvrirai ce livre à nouveau dans quelques années.
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