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Critique de meeva


Me voilà embarquée dans une enquête policière qui part sur les chapeaux de roue.
Dès la première page du livre, avant même le début du chapitre 1, je me suis trouvée scotchée à mon siège, accélération d'une écriture tout à fait efficace.
A peine ralentie par les tournants des pages.
Comme la D14 de l'ouest parisien nous offre tour à tour des champs ou des villages à traverser, ici plusieurs éléments d'enquête nous sont présentés alternativement, faisant varier le récit dans son rythme.
La route est bordée de morts, silhouettes parfois incertaines captant notre attention.


C'est bien écrit, c'est bien trouvé, les personnages sont agréables.
Alors pourquoi ne suis-je pas plus convaincue que cela ?

Est-ce l'enquête, ses éléments, ses rebondissements qui ne sont pas crédibles, comme je l'ai lu dans d'autres critiques (si, si, je les lis, les autres critiques, n'en déplaise à certain) ? Pas pour moi, non. On dit si souvent « la réalité dépasse la fiction »…

La commissaire Edwige Marion est peut-être un peu trop impliquée personnellement dans l'histoire. Et encore… Si c'est pour passer du temps avec quelqu'un de banal, autant que je reste dans mes pensées alors…


Ce ne sont pas non plus les méthodes employées par les flics qui m'ont gêné. Plutôt leur manque de clairvoyance sur certains points, pour lesquels nous, on a bien compris qu'il fallait aller y voir de plus près, alors pourquoi pas eux ?

Et puis aussi, la seule chose vraiment pas crédible pour moi, c'est l'attitude de la commissaire envers sa fille Nina…


Arrivée au bout, un peu à bout de souffle, mais c'est à cause de l'airbag, sortie de route si près du but…
Disons que le voyage m'a plu, mais la destination un peu moins.


Il me restera l'envie de partir ailleurs en compagnie de Danielle Thiéry - pour son écriture, son style - que je ne connaissais pas et qui a déjà écrit de nombreux ouvrages.


Peut-être aurait-il fallu que je pose un peu le livre, que je me précipite moins au bout.
Comme me disait mon père « A quoi ça te sert de gagner 5 minutes si c'est les 5 dernières ? »


Merci à Versilio d'avoir participé à Masse Critique, merci à Babelio de l'organiser.





« Je roule tout droit sur le périph, depuis des heures
[…]
Deux cent à l'heure je me sens bien
Je n'ai pas peur je roule vers mon destin
Les gyrophares nécrophages arriveront toujours trop tard pour ramasser mes dérapages
Mais je vois un mur au loin qui recule à mesure
Et je sais qu'un jour viendra où le mur s'arrêtera »

Extrait de « Périph » sur l'album « Dehors », de Mano Solo :
https://www.youtube.com/watch?v=yDkksdUZpt8
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