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Critique de Amakir


Moi qui suis amatrice de puzzle, tout en étant une lectrice de thriller à la sauce Thilliez, j'espérais me régaler davantage. Cette lecture ne m'a pas emportée au bout de la nuit…

Sans vie, j'm'enfuis, Au bout de l'envie, Tout meurt sans cri…
Mes confuses, je me perds dans la virgule de Mylène Farmer.
Les démons me rattrapent et les images se brouillent… Ils m'entraînent au bout de la nuit, Les démons de minuit, M'entraînent jusqu'à l'insomnie, Les fantômes de l'ennui…
Ayé, je file un mauvais coton. J'en perds le fil de ma critique
Mes désoles.

J'en étais où ? Ah oui, l'ennui !
C'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Notamment pour la deuxième partie du roman. C'est d'un long.
Le petit village avait l'air charmant, mais c'est l'intervention de tous ces couloirs d'hôpital, la nuit, dans le froid, ça va très loin.
Le premier volet du livre m'aura pourtant entraînée dans un gentil rythme agréable. Pas le meilleur de l'auteur mais correct. La mise en place de l'escape game était plutôt réussie. Puis, le volet s'est refermé en grinçant sur un huis clos à tentative oppressante. Personnellement, j'ai bâillé une à deux fois par page. Y paraît que le bâillement est bon pour la santé. C'est toujours ça de pris.

Et sinon la plume ?
Ah mais oui ! Faites bien d'en parler.
Quelques passages imagés d'une belle qualité m'ont donné le sourire. L'hôpital, dont la substance est en totale déperdition, est comparé tour à tour à un monstre prêt à avaler ses hôtes ou un cerveau en constance suractivité. Aime bien.
« Ces murs qui se rapprochent sont comme les muscles d'un système digestif reptilien qui le forcent à aller de l'avant. »
« D'innombrables câbles entraient et sortaient du plafond, des murs, et s'entrecroisaient, pareils à des réseaux de neurones. »
« La puanteur des chairs en putréfaction est forte, persistante, incrustée dans chaque meuble, chaque objet. On ne peut pas tuer la mort. »

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