Quand on commence la lecture d'un
Thilliez, on sait que l'on va plonger dans un univers noir et violent, et que l'on va devoir supporter quelques scènes d'autopsie bien détaillées. Mais dans
Sharko, l'auteur va encore plus loin, et même très loin dans le gore. C'est son roman le plus sanguinolent et pour cause : le fil rouge de l'intrigue est le sang.
Comme toujours avec
Thilliez, c'est du très bon policier. Rien à redire là-dessus. Toutefois, depuis le roman précédemment de la série
Sharko-Hennebelle, je m'interroge sur l'évolution de la place de la femme. Il y avait deux personnes centraux féminins dans
Pandemia. Il ne reste que Lucie dans celui-là. Et plus ça va, plus elle est au second plan. Dans
Pandemia, elle passait son temps malade. Là, elle est à l'origine d'une très grosse bourde mais c'est son mari qui sauve l'affaire. Oui,
Sharko est un excellent personnage. Oui, les hommes sont plus nombreux au 36. Est-ce une raison pour effacer petit à petit le personnage de Lucie Hennebelle, pourtant fort intéressant au début de la série ?
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