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Critique de Khalya


1810. Agathe-Sidonie Laborde, ancienne lectrice de la reine, se souvient, quasiment heure par heure, de ses trois derniers jours à Versailles. Cette jeune femme, qui n'est pas une aristocrate mais pas tout à fait non plus une domestique, fascinée par la Reine qu'elle idolâtre, refuse la réalité. Elle refuse de croire que la Bastille est tombée, elle refuse de croire que le peuple se soulève, elle refuse de croire que la royauté touche à sa fin.
Ce déni ne va pas résister aux nouvelles qui arrivent à la Cour ainsi qu'à la Panique, qu'elle personnifie comme étant une femme vêtue de haillons ensanglantés.
Contrairement au film du même nom, Mme Laborde ne se retrouve que très rarement en présence de la Reine pendant son récit. le plus souvent elle est dans les couloirs, avec le reste de ceux qui logent sur place, à essayer d'en savoir plus sur les événements. Alors que dans le film la Reine lui montre de l'amitié et de la tendresse, ici, c'est à peine si elle lui jette un regard, à peine si elle l'écoute d'ailleurs lors des séances de lectures.
Pourtant, à être trop près des puissants, Sidonie en oublie qu'elle n'est pas des leurs. Elle regarde de haut domestiques, valets et peuple, comme les aristocrates la regardent. Pour le peuple et pour la domesticité, elle fait partie des « grands » ; pour l'aristocratie, elle est entre-deux : pas assez insignifiante pour qu'on l'ignore totalement, pas assez importante pour être leur égale.

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