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Critique de Renod


Roy Dillon reste prostré dans sa voiture. Un commerçant qu'il a tenté d'arnaquer lui a mis un coup de batte dans l'estomac. Roy est pourtant d'une très grande prudence. Il a choisi la profession de représentant pour couvrir ses larcins. de retour dans sa chambre, il reçoit la visite de sa maîtresse, Moira. C'est une femme mûre, ravissante et mystérieuse. Nos deux tourtereaux ignorent tout l'un de l'autre. Peu après, Roy reçoit une nouvelle visite, mais cette fois-ci elle est inattendue. Sa mère, Lilly, vient exercer ses activités troubles à Los Angeles. Elle trouve un fils très affaibli et décide de le faire hospitaliser. Grâce à son intervention, Roy est sauvé. Sa convalescence va lui permettre de faire une mise au point salutaire sur sa vie mais il subit l'influence de deux femmes au fort tempérament.

Le roman est d'une grande fluidité narrative, l'écriture est incisive, sans temps mort, les dialogues sont concis. "Les arnaqueurs" est moins sombre et moins violent que les autres titres de l'auteur. Il n'en reste pas moins d'une grande noirceur. Les personnages tentent sans succès d'échapper à leur condition, conscients qu'une vie consacrée à l'arnaque ne peut connaître de fin heureuse. le récit est centré sur la relation tortueuse et perverse de Roy Dillon et de sa mère, une vraie mante religieuse. Et comme toujours chez Jim Thompson, à la fin, c'est le cynisme qui l'emporte.
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