>
Critique de Romileon
Ce roman est un choc. C'est un coup de poing mémorable. Je n'ai jamais rien lu de tel.
Jack est élevé par ses grands parents à Wichita dans le Kansas pendant la Grande dépression. Sa mère, Wilma, ne peut pas l'élever toute seule. Elle travaille de nuit, sort beaucoup.
Jack n'a qu'une envie c'est vivre avec elle. Elle est si jolie. Et puis, il a honte de dépendre de l'assistance.
Il est vrai que pépé et mémé MacDeramid ont beau faire, ont beau se démener comme ils peuvent, ils s'enfoncent inexorablement dans la misère.
Quand Wilma vient enfin le chercher avec son nouveau mari Bill Wild, elle ment, raconte qu'ils ont une maison, qu'il aura une chambre pour lui tout seul.
On est bien loin du compte. De chambrées en claques, de départs précipités à la cloche de bois en larcins en tout genre, de séjours en prison de Bill en cuites mémorables, de coups, d'insultes, Jacky va tout subir, tout endurer pour grandir, grandir vite.
Tout est cru dans ce roman y compris les relations plus que troubles du "garçonnet" avec sa mère. Celle-ci passe son temps les fesses, les seins à l'air. Jacky assiste aux ébats des deux adultes qu'elle feint mollement de vouloir cacher. Quand elle est seule, sans recours, elle tapine. Jacky le sait. Elle se cache si peu.
Peu à peu, l'enfant obsédé par le sexe, ne pense plus qu'à sa mère. Et celle-ci laisse faire.
Ainsi si certains passages sont très dérangeants, d'une crudité et d'une violence difficilement soutenables, ils sont aussi d'une sincérité rarement égalée.
Je dois dire aussi que des scènes sont littéralement hilarantes comme celle du perroquet, ou celle du "tire-chaille" qui montrent la très grande complicité entre Mac, le grand père et le gamin.
J'ai hâte de lire la suite des aventures de Jacky car ce garçon est très attachant. Il est littéralement une victime de l'inconscience des adultes, de la société...
Jack est élevé par ses grands parents à Wichita dans le Kansas pendant la Grande dépression. Sa mère, Wilma, ne peut pas l'élever toute seule. Elle travaille de nuit, sort beaucoup.
Jack n'a qu'une envie c'est vivre avec elle. Elle est si jolie. Et puis, il a honte de dépendre de l'assistance.
Il est vrai que pépé et mémé MacDeramid ont beau faire, ont beau se démener comme ils peuvent, ils s'enfoncent inexorablement dans la misère.
Quand Wilma vient enfin le chercher avec son nouveau mari Bill Wild, elle ment, raconte qu'ils ont une maison, qu'il aura une chambre pour lui tout seul.
On est bien loin du compte. De chambrées en claques, de départs précipités à la cloche de bois en larcins en tout genre, de séjours en prison de Bill en cuites mémorables, de coups, d'insultes, Jacky va tout subir, tout endurer pour grandir, grandir vite.
Tout est cru dans ce roman y compris les relations plus que troubles du "garçonnet" avec sa mère. Celle-ci passe son temps les fesses, les seins à l'air. Jacky assiste aux ébats des deux adultes qu'elle feint mollement de vouloir cacher. Quand elle est seule, sans recours, elle tapine. Jacky le sait. Elle se cache si peu.
Peu à peu, l'enfant obsédé par le sexe, ne pense plus qu'à sa mère. Et celle-ci laisse faire.
Ainsi si certains passages sont très dérangeants, d'une crudité et d'une violence difficilement soutenables, ils sont aussi d'une sincérité rarement égalée.
Je dois dire aussi que des scènes sont littéralement hilarantes comme celle du perroquet, ou celle du "tire-chaille" qui montrent la très grande complicité entre Mac, le grand père et le gamin.
J'ai hâte de lire la suite des aventures de Jacky car ce garçon est très attachant. Il est littéralement une victime de l'inconscience des adultes, de la société...
