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Critique de NanouAnne25


Quand le monde réel et le monde virtuel se confondent dans la tête des jeunes...

"Ce jeu est de la réalité virtuelle. On y joue avec un casque. Callagan est le héros de cette histoire. Il a 21 ans.(...) Il doit tuer trente personnes en une journée : en live, en direct. Un exemple : nous sommes le 15 mai à Buenos Aires et ce jour, il y a une manifestation de syndicalistes à quatorze heures. Je peux aller à cette manifestation et tuer 30 personnes, si je veux. Les lieux, les rues, les personnes sont réels. C'est pour ça qu'on appelle ça de la réalité virtuelle. Tout est filmé en temps réel. le jeu nous fournit des armes, nous dit où sont stationnés les policiers, les rues à éviter, le meilleur trajet, l'histoire de la ville. Plus vous tuez des personnes haut placées, plus vous avez de points, mais plus votre cavale sera compliquée. Les pièges sont nombreux et il faut être organisé comme un véritable assassin. Vous avez un temps défini pour quitter la ville et arriver à l'aéroport"...

Voilà la trame du jeu vidéo auquel Martial, 21 ans et scolarisé en Terminale, est addict. Qu'est-ce qui dans son récit appartient à la fiction ? Qu'est-ce qui relève de la réalité ? le narrateur lui-même en vient à se perdre et à perdre son lecteur. La chute coule de source.

Un questionnement obligé quand on lit ce roman. Peut-on parler de dépendance aux jeux vidéo? le risque de confusion entre la vie réelle et le jeu existe-t-il vraiment ? Les jeux vidéo violents ont-ils réellement un impact sur la santé psychique et affective ? C'est un point que j'ai apprécié dans le livre, le regard sur l'influence des jeux vidéo chez les jeunes (et moins jeunes par extension), réalité qui n'est pas toujours reconnue aujourd'hui.
Le style d'écriture en revanche ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Lu dans le cadre de Masse critique, merci à Babelio et à la maison d'édition pour l'envoi du roman.
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