AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Lili39


Ma première lecture d'Arni Thorarinsson et malgré mes difficultés d'accroche au début du roman, que j'ai plutôt apprécié.
L'intrigue se situe au nord de l'Islande, au bord d'un Fjord, à Akureyri. Un journaliste, Einar, est dépêché, contre son gré, par sa direction, pour ouvrir une antenne du Journal du soir dans cette ville. Il n'est guère enchanté, de quitter la capital Reykjavik pour une plus petite ville et une plus petite communauté. En plus, il se sèvre d'alcool, se voit imposé de partager sa vie avec une perruche et d'interférer avec des collègues avec qui, il a plus ou moins d'affinité. de quoi être sarcastique voir désagréable. Puis vient le temps de s'intéresser aux événements locaux, une mort accidentelle d'une femme lors d'un événement convivial organisé par une entreprise, une mort fort peu accidentelle d'un adolescent un peu star, une mamie un peu pète-sec qui le pousse dans ses retranchements, ... la curiosité naturelle du journaliste va le pousser à enquêter, à fouiller dans la vie des gens, de la communauté... et dérouler l'enquête (et devenir moins désagréable, voir même attachant).
J'ai plutôt aimé ce polar, relativement lent, moins par l'intrigue que je n'ai pas trouvé révolutionnaire mais plus pour la description de la petite communauté d'Akureyri et des alentours, de la galerie de personnages gravitant autour d'Einar. Autant je le trouvais désagréable au début, autant je m'y suis habitué au fil de l'histoire, voir j'ai été déconcertée par le changement de caractère du personnage (due à son sevrage??). J'aime beaucoup les polars islandais, je suis habituée à galérer gentiment avec les prénoms des personnages pour la plupart du temps, voir avec leur nom complet, mais là, il y en avait beaucoup. Il fallait jongler entre prénom, surnom, nom complet et faire le lien entre tous les personnages, ce qui n'a pas facilité ma lecture. J'ai trouvé aussi le style d'Arni Thorarinsson parfois difficile à suivre, il fait avancer l'intrigue en utilisant beaucoup de dialogues, parfois longs (logique, le journaliste s'entretient!) mais sans rappeler qui prend la parole. Einar fait parler ses interlocuteurs en utilisant beaucoup de suppositions et déductions ce qui avait le don de me brouiller un peu la lecture.
Néanmoins, j'ai eu plaisir à lire ce polar, passer un bon moment dans cette petite communauté islandaise, pleine de petits secrets
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}