Elles ont été longues ces pages où chaque pensée, chaque idée, aussi jolie puisse en être la genèse est assaisonnée d'une lourde dose d'aigreur comme si elle eut trop longtemps macéré. Ou comme si
Henry David Thoreau célébrait et refaisait le monde un verre de vinaigre à la main. Et pourtant... le livre regorge de réflexions sous forme de pépites. Et quand enfin au fil des pages l'introspection trouve un peu de quiétude en s'abandonnant au rythme de la nature on se retrouve enrichi de cette lecture dont la plaidoirie pour le respect du vivant résonne d'autant plus fort 170 ans après son écriture.
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