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Critique de Apikrus


La récente lecture de 'Thoreau, La vie sublime', bande-dessinée de Maximilien le Roy et A. Dan, m'avait donné envie de découvrir l'oeuvre de cet auteur américain du XIXe siècle.
'Walden ou la vie dans les bois' est le récit de la vie retirée de l'auteur de juillet 1845 à septembre 1847 dans une cabane près de l'étang de Walden dans le Massachussets. Thoreau y ajoute de nombreuses réflexions philosophiques, des commentaires sur la place de l'homme dans la société et sur le monde qui l'entoure. Certaines de ses idées résonnent de manière étonnamment moderne, plus d'un siècle avant les apports du club de Rome et l'actuelle prise de conscience des limites de la société de consommation et de la "croissance" économique. Il est dommage que Thoreau n'ait pas mieux mis en évidence ses réflexions les plus intéressantes, et qu'il consacre autant de place à des détails qui ne présentent désormais qu'un intérêt historique (plutôt limité pour moi, d'ailleurs). J'ai abandonné la lecture de ce livre après 70 pages, la trouvant trop fastidieuse.

Extraits appréciés :
- page 8 : « Je ne m'étendrais pas tant sur moi-même s'il était quelqu'un d'autre de je connusse aussi bien. »
- page 9 : « Je vois des jeunes gens, mes concitoyens, dont c'est le malheur d'avoir hérité de fermes, maisons, granges, bétail, et matériel agricole ; attendu qu'on acquiert ces choses plus facilement qu'on ne s'en débarrasse. »
- page 18 : « Etre philosophe ne consiste pas simplement à avoir de subtiles pensées, ni même à fonder une école, mais à chérir assez la sagesse pour mener une vie conforme à ses préceptes, une vie de simplicité, d'indépendance, de magnanimité, et de confiance. Cela consiste à résoudre quelques uns des problèmes de la vie, non pas en théorie seulement, mais en pratique. »
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